Le lundi 19 juillet 2021 à 11:06 - MAJ lundi 19 juillet 2021 à 14:01
150 gendarmes sont actuellement mobilisés à Gréolières. Un homme de 33 ans suspecté d'avoir tué une femme de 32 ans au Plan-de-la-Tour ce dimanche matin est recherché dans un "périmètre bien délimité et contrôlé par les forces de gendarmerie nationale" a annoncé le procureur de la République adjoint de Draguignan, Guy Bouchet.
Les enquêteurs se sont présentés à son domicile pour l'auditionner. "Au début, l’homme a accepté mais il a ensuite refusé d’être auditionné et s’est retranché dans sa maison", indique BFMTV. Le trentenaire est également accusé d'avoir tiré sur un gendarme ce dimanche dans la soirée, sans le blesser.
Les hommes de l'antenne du Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) d’Orange (Vaucluse) sont sur place, ainsi que leurs collègues de Satory (Yvelines).
Les habitants appelés à rester chez eux
Sur Twitter, la gendarmerie demande d'éviter le secteur et invite "la population de Gréolières et de ses environs à rester chez elle, sauf urgence".
🚨#Intervention en cours à #Gréolières🚨
➡️ Évitez le secteur.
➡️ Ne gênez pas l'action des forces de sécurité.
⛔La @Gendarmerie_006 demande à la population de Gréolières et de ses environs de rester chez elle, sauf urgence.#EnquêteJudiciaire pic.twitter.com/qfLorNqt1n— Gendarmerie des Alpes-Maritimes (@Gendarmerie_006) July 19, 2021
Le suspect "entretenait ou avait entretenu une relation d'une courte durée avec la victime"
Le mis en cause a rapidement été identifié par les gendarmes a précisé le procureur de la République adjoint de Draguignan dans un point presse ce lundi matin.
"Très rapidement les services d'enquête relevaient la présence d'un service de vidéosurveillance qui équipait la copropriété de la victime. L'exploitation des enregistrements ainsi que l'analyse de la téléphonie mobile de la personne décédée permettaient d'identifier un suspect comme étant un homme qui entretenait ou avait entretenu une relation d'une courte durée avec la victime", a-t-il détaillé. Le suspect n'était jusqu'ici pas connu des services de police a ajouté le magistrat.