Alpes-Maritimes : Un homme tué de multiples coups à l'arme blanche par son fils à Mouans-Sartoux

Un père de famille a été tué à coups de feuille de boucher dimanche à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes). Son fils, âgé d'une vingtaine d'années et souffrant de troubles psychiatriques, a été interpellé par les gendarmes après s'être retranché à son domicile.
Alpes-Maritimes : Un homme tué de multiples coups à l'arme blanche par son fils à Mouans-Sartoux
Illustration. (Victor Velter / Shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 3 novembre 2025 à 11:11

Un homme a été tué par son fils à l'arme blanche dimanche 2 novembre à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes). Les faits se sont produits peu avant 13 heures dans un immeuble HLM de la commune. Le suspect, âgé d'une vingtaine d'années, a utilisé une feuille de boucher pour frapper son père, un homme d'une soixantaine d'années. Le meurtre a été filmé par un témoin.

Selon le maire de la ville, Pierre Aschieri, le jeune homme a "assassiné son père (...) sur le seuil de l'appartement" familial. La victime présentait plusieurs plaies au niveau de la tête et du cou, d'après une source proche de l'affaire, confirmant une information de Nice Matin. Sur une vidéo d'une dizaine de secondes publiée sur les réseaux sociaux, on aperçoit la scène d'une extrême violence. L'agresseur s'acharne sur son père en lui portant de nombreux coups à l'arme blanche au niveau de la tête. La victime finit par s'effondrer.

«D'importants troubles psychiatriques»

Après s'être retranché à son domicile, le suspect a été interpellé par les gendarmes aux alentours de 13h45. Le procureur de la République de Grasse, Éric Camous, s'est rendu sur place dans l'après-midi. Il a indiqué que le jeune homme présente "d'importants troubles psychiatriques" et qu'il est actuellement "en garde à vue, en attente d'un examen médical".

Le magistrat a également souligné la brutalité des faits : "La scène était d'une rare violence. Elle s'est passée devant des témoins, des habitants de cet immeuble HLM où la victime était bien connue".Une cellule d'urgence médico-psychologique a été mise en place pour soutenir les résidents et les témoins.