Le lundi 7 octobre 2019 à 10:25 - MAJ lundi 7 octobre 2019 à 10:52
Christophe Castaner était interrogé sur France Inter ce lundi matin. "La première faille, c'est qu'il n'y a pas eu de signalement. Nous devons resserrer le tamis", a déclaré le ministre de l'Intérieur. "Les signaux d'alertes auraient dû déclencher un examen en profondeur", a-t-il admis. Mickaël Harpon s'était réjouit des attentats de Charlie Hebdo en 2015 au sein de son service a précisé le procureur de la République.
L'enquête va devoir démontrer si Mickaël Harpon a diffusé des informations sensibles. Christophe Castaner a toutefois précisé que "pour le moment, rien n'indique qu'il s'agit d'un système organisé".
"Ensuite, l'instruction judiciaire a fait apparaître des faits différents"
Quant à ses déclaration quelques heures après l'attaque, le ministre est revenu sur les critiques dont il fait l'objet. "J’ai parlé sur la base des éléments qu’on avait dans le dossier. J’ai dit la vérité telle qu’elle était connue. Ensuite, l'instruction judiciaire a fait apparaître des faits différents", a-t-il expliqué.
.@CCastaner : "Les signaux d'alerte auraient dû être suffisants pour déclencher un examen en profondeur, ce que nous faisons (une vingtaine de policiers ont été mis à l'écart)" #le79Inter pic.twitter.com/VKUf3XMiUi
— France Inter (@franceinter) October 7, 2019
A ce titre, il n'y a pas eu "d'erreur ou de faux arbitrage", selon lui, précisant qu'il ne cherchait pas à se "dédouaner". Christophe Castaner a expliqué que toute alerte sur la radicalisation d'un fonctionnaire devait faire l'objet d'un "signalement automatique".
"Ma démission n'est pas le sujet", a-t-il aussi déclaré.