Avignon : Le corps découvert dans le Rhône est bien celui de la petite Sarah, disparue depuis samedi

Le corps découvert dans le Rhône entre les communes d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, à hauteur de l'île Piot, ce jeudi en fin de matinée est celui de la petite Sarah, 11 ans, qui était portée disparue depuis samedi.
Avignon : Le corps découvert dans le Rhône est bien celui de la petite Sarah, disparue depuis samedi
Sarah avait disparu avec son père ce samedi dans le Gard. (DR)
Par Actu17
Le jeudi 23 juillet 2020 à 13:21 - MAJ jeudi 23 juillet 2020 à 18:50

Les enquêteurs de la police judiciaire d'Avignon avaient lancé un appel à témoins ce dimanche, suite à la disparition d'un père de 38 ans et sa fille âgée de 11 ans. Ce dernier avait envoyé des messages inquiétants à la mère de l'enfant alors qu'il venait de la récupérer à Villeneuve-lès-Avignon (Gard).

Le trentenaire qui est un ressortissant espagnol, Sergio Gil Gonzales, a été interpellé ce mercredi au centre commercial Leclerc des Angles (Gard) avant d'être placé en garde à vue.

Le père a avoué le meurtre

L'enquête s'est de nouveau accélérée ce jeudi matin puisque le corps d'une petite fille a été découvert dans le Rhône entre les communes d'Avignon et de Villeneuve-lès-Avignon, à hauteur de l'île Piot rapporte Objectif Gard. Une macabre découverte qui est intervenue après deux heures de recherches dans le fleuve.

Il s'agit bien du corps de la petite Sarah selon plusieurs sources policières. L'information a été confirmée par le parquet.

Son père qui est toujours en garde à vue, a d'abord évoqué une chute accidentelle indique Midi Libre. Le procureur de la République d'Avignon, Philippe Guemas, cité par le quotidien, a annoncé que le trentenaire avait finalement reconnu le meurtre : "Au moment même où on a découvert le corps de la fillette, le père a reconnu l'avoir poussée à l'eau et laissée se noyer. Les raisons de son geste sont très floues. On est dans un contexte de séparation très conflictuelle". Dans le même temps, l'enquête a été requalifiée en meurtre par ascendant.

L'auteur présumé n'avait aucun droit de visite ou d'hébergement de sa fille qui souffrait d'un léger handicap mental. Il est séparé de son épouse depuis 18 mois. Cette dernière avait décidé de mettre fin à leur relation dans un contexte de violences conjugales et d'alcoolisme détaille le quotidien régional.

Une autopsie va être pratiquée et doit permettre de déterminer les causes exactes du décès de la petite fille, à savoir si elle est morte noyée ou des suites de violences.