Cannes : Un jeune homme tué par balles dans un immeuble de La Bocca

Un jeune homme a été pris pour cible dans les parties communes d'un immeuble du quartier de La Bocca, à Cannes (Alpes-Maritimes), ce lundi soir. Touchée par plusieurs balles, la victime est décédée sur place.
Cannes : Un jeune homme tué par balles dans un immeuble de La Bocca
Illustration. (Shutterstock)
Par Actu17
Le mardi 9 décembre 2025 à 12:57 - MAJ mardi 9 décembre 2025 à 13:27

Un jeune homme de 21 ans a été tué par balles ce lundi soir dans une résidence du quartier de La Bocca, à Cannes (Alpes-Maritimes). Le ou les meurtriers sont en fuite.

Les faits se sont produits vers 18h30 dans les parties communes d'un immeuble situé rue Marco-Del-Ponte, à Cannes La Bocca. Selon les premiers éléments, une personne est montée dans le bâtiment et a ouvert le feu sur la victime dans un couloir situé au troisième étage, précise une source proche de l'affaire, confirmant une information d'Ici. Le jeune homme a été atteint par plusieurs tirs, au thorax et à la tête notamment.

Les sapeurs-pompiers sont intervenus rapidement sur place mais la victime était déjà décédée avant leur arrivée. Les policiers ont mis en place un périmètre de sécurité et ont procédé à des constatations sur la scène de crime.

Une enquête a été ouverte afin de préciser les circonstances de ce meurtre et de déterminer "s'il s'agissait de grand banditisme ou non", selon la maire de Cannes David Lisnard. Le parquet de Grasse n'a, à ce stade, pas souhaité faire de commentaire, tout en indiquant qu'il communiquera en fin de semaine. D'après une deuxième source proche de l'affaire, la victime était connue des services de police.

Une «situation extrêmement grave et révoltante»

Le maire de Cannes, David Lisnard, a confirmé que le meurtre avait eu lieu dans un immeuble et non sur la voie publique. Pour l'élu, "le contexte est manifestement celui d'un règlement de comptes". "L'enquête confirmera ou infirmera" cette hypothèse, a-t-il toutefois précisé.

L'édile a replacé ce meurtre dans un contexte plus large en évoquant notamment Marseille, avec "la banalisation des armes à feu" et "la montée en puissance de certains réseaux". Il a dénoncé une "situation extrêmement grave et révoltante" et fustigé l'inaction de l'État : "Passivité, inaction et impuissance ont laissé le terrain libre à des voyous, qui se sont mués en criminels. Là où l'État n'est plus, les réseaux sont". Selon lui, "aucune ville, voire même aucun village en France, n'est épargné par les nouvelles mafias. Les maires alertent depuis des années face à la montée de ce fléau. (...) Si le sursaut sécuritaire n'est pas immédiat et massif, notre pays sombrera pour longtemps".