Le mercredi 14 février 2024 à 13:51 - MAJ mercredi 14 février 2024 à 14:57
Une femme âgée de 33 ans a été victime d'une violente agression sur le quai de la gare de Marne-la-Vallée - Chessy (Seine-et-Marne), ce mardi en fin d'après-midi. Quatre suspectes ont été rapidement interpellées par les forces de l'ordre. La victime, compagne d'un policier parisien, qui se trouvait avec son fils de 13 ans, a été reconnue par ses agresseurs, selon une source proche de l'affaire.
Il était environ 17h30 lorsque les faits se sont produits à cette station du RER A qui dessert Disneyland Paris. Quatre jeunes femmes ont encerclé la victime avant de la rouer de coups, en la faisant chuter par terre. La mère de famille s'est ensuite réfugiée auprès d'agents du Groupe de protection et de sécurité des réseaux (GPSR), la sûreté de la RATP, et l'alerte a été donnée.
Des suspectes que le policier a déjà interpellé par le passé
Les policiers ont localisé et interpellé les quatre auteures présumées non loin de là, sur le cours du Danube à Serris, peu après. Elles sont âgées de 20 ans pour deux d'entre elles, et de 17 et 16 ans pour les deux autres. Les quatre suspectes, de nationalité bosnienne, ont été placées en garde à vue.
La victime a été blessée mais son état n'inspire pas d'inquiétude. Selon les premiers éléments, le compagnon de cette dernière, affecté à la brigade des réseaux franciliens (BRF), a déjà interpellé les quatre suspectes à plusieurs reprises par le passé, pour des faits de vols à la tire dans les transports en commun. Une enquête a été ouverte et permettra notamment de déterminer comment ces quatre jeunes femmes ont réussi à identifier la victime.
"J'espère que la réponse pénale sera à la hauteur de cette agression abjecte et inacceptable, en étant de la plus grande sévérité", réagit Éric Henry, délégué national du syndicat Alliance Police Nationale. "Le policier est non seulement en danger à l’occasion de l'exercice de ses missions, à l'intérieur de son service, dans sa vie privée, mais ce qui est encore plus inquiétant, c'est la dangerosité subie par la cellule familiale et les proches. L'État doit protection à ceux qui protègent et à leurs familles. Plein soutien au collègue et prompt rétablissement à sa compagne".