Le vendredi 11 juillet 2025 à 18:24
Un homme de 26 ans, soupçonné d'avoir agressé sexuellement une adolescente de 17 ans en mai dernier à Dijon (Côte-d'Or), a été placé sous contrôle judiciaire à l'issue de sa garde à vue de 48 heures, avant d'être mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
L'enquête a débuté après la plainte de la jeune fille, qui affirme "avoir été approchée, hors de tout cadre médical, par un homme âgé de 26 ans se présentant comme étant pédiatre", selon un communiqué du procureur de Dijon, Olivier Caracotch. L'homme lui aurait alors proposé un stage en pédiatrie ainsi que du cannabis. La victime déclare avoir été agressée sexuellement dans la voiture du suspect.
«Il conteste l’infraction d’agression sexuelle»
Les investigations ont rapidement permis d’identifier un individu sans aucun titre ni qualification médicale, qui usurpait l’identité d’un véritable professionnel du CHU de Dijon. Au cours de sa garde à vue, le mis en cause, inconnu des services de justice jusqu’ici, a reconnu s’être fait passer pour un pédiatre et avoir proposé du cannabis à la jeune fille. Il a également admis avoir volé du matériel hospitalier. Toutefois, "s’il reconnaît des gestes à l’égard de la mineure plaignante, il conteste l’infraction d’agression sexuelle".
Une perquisition menée à son domicile a permis la découverte de "plusieurs objets paraissant provenir du CHU de Dijon, tels que des blouses blanches, téléphones portables et badges d’accès, ainsi que des CV de jeunes femmes, des cartes bancaires ne lui appartenant pas et une arme de type pistolet d’alarme", précise encore le procureur.
Déféré au parquet de Dijon à l’issue de sa garde à vue, il a été mis en examen pour agression sexuelle sur mineure de plus de 15 ans, provocation à la consommation de stupéfiants sur mineure, vols, usurpation d’identité et usurpation du titre ou de la qualité de médecin.
Il doit être jugé en septembre
Dans l’attente de son procès prévu le 1er septembre devant le tribunal correctionnel de Dijon, le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire. Il lui est notamment interdit de se rendre au CHU de Dijon, d’exercer une activité en lien avec les mineurs et d’entrer en contact avec la plaignante.