Le samedi 21 juin 2025 à 22:44 - MAJ samedi 21 juin 2025 à 23:03
Un homme a tenté de privatiser une partie de Disneyland Paris (Seine-et-Marne) pour organiser une fête de mariage avec une fillette de neuf ans, ce samedi 21 juin. L'événement, organisé en dehors des horaires d’ouverture du parc, a été immédiatement interrompu par les salariés de Disneyland, qui ont alerté les forces de l’ordre. Une enquête a été ouverte par le parquet de Meaux.
Selon le communiqué du parquet, "les fonctionnaires de police du commissariat de CHESSY étaient requis par le personnel de Disneyland Paris pour intervenir dans le cadre de la célébration d’un mariage sur le site, privatisé pour l’occasion, la mariée supposée s’avérant mineure". Les forces de l'ordre ont procédé à l’interpellation de quatre personnes : "le marié supposé à l’origine de l’évènement, présumé britannique et âgé de 22 ans, la mère de l’enfant, une ukrainienne âgée de 41 ans et deux personnes de nationalité lettone, âgées de 55 ans et 24 ans", précise la même source.
«J'ai vu une enfant petite avec une robe de mariée»
L’homme avait fait appel à une agence pour recruter près de 80 figurants, conviés pour une répétition filmée. À l'arrivée de la "mariée", un membre du service de sécurité du parc a constaté qu’il s’agissait d’une enfant. Une figurante présente témoigne auprès de France Inter : "J’ai assisté à l’affolement des gens de Disney et à travers les vitres, j’ai vu une enfant petite avec une robe de mariée, une dame l’a prise dans les bras et à ce moment-là, j’ai compris que l’enfant était minuscule".
Disneyland Paris a indiqué à France Inter qu'"un événement privé prévu dans notre destination a été immédiatement annulé par nos équipes après l’identification d’importantes irrégularités. Les forces de l’ordre ont été rapidement alertées et sont intervenues sur place dans les plus brefs délais". Le parc d’attractions précise coopérer "pleinement avec les autorités dans le cadre de leur enquête" et avoir "déposé une plainte auprès des autorités compétentes".
D’après le parquet de Meaux, l’enquête et "l’examen médical de la mineure, de nationalité ukrainienne, permettait de constater que celle-ci n’avait subi aucune violence, ni aucun acte contraint et que l’évènement s’avérait être une mise en scène (les convives étant eux-mêmes des figurants)". Les gardes à vue du "marié supposé" et d’une des personnes de nationalité lettonne ont été prolongées, "des chefs d’escroquerie et de blanchiment".