Enlèvement de Mia : les trois ravisseurs présumés connus de la DGSI et proches de la mouvance survivaliste

Les trois hommes soupçonnés d'avoir enlevé la petite Mia, qui ont été interpellés à Paris, sont déjà bien connus des services de police. Ils étaient suivis par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Des explosifs ont été découverts.
Enlèvement de Mia : les trois ravisseurs présumés connus de la DGSI et proches de la mouvance survivaliste
Mia et sa mère sont recherchées par les forces de l'ordre. (photos ministère de la Justice)
Par Actu17
Le jeudi 15 avril 2021 à 23:00

Les trois ravisseurs de la petit Mia, 8 ans, qui reste introuvable, se sont fait passer pour des professionnels du STEMO (Services territoriaux éducatifs de milieu ouvert) pour parvenir à leurs fins, ce mardi matin au domicile de la grand-mère de la fillette.

Trois suspects ont été interpellés dans la nuit de mercredi à jeudi par les gendarmes de la section de recherches de Nancy avec l'appui des hommes du GIGN, dans un appartement du quartier Jean-Jaurès dans le XIXe arrondissement de la capitale. Ils ont été placés en garde à vue. Le trio est connu des services de la DGSI, dont ils étaient des "objectifs" en raison de leur appartenance à la mouvance survivaliste selon Le Parisien. Jugés potentiellement dangereux, ils seraient également proches de la mouvance de l'ultra-droite.

Plus inquiétant, les gendarmes ont découvert des explosifs "de type militaire" dans le logement où ils ont été arrêtés ajoute le quotidien francilien. La suite des investigations doit permettre de déterminer à quel usage ils étaient destinés.

Elle souhaitait que sa fille soit scolarisée à domicile

Mia aurait été récupérée par sa mère, Lola Montemaggi. Cette dernière se serait déjà montrée violente envers son compagnon, sous les yeux de sa fillette. Elle aurait également déjà tenu des propos suicidaires. Les enquêteurs cherchent également à déterminer pourquoi et comment elle a fait appel à ces trois hommes. Lola Montemaggi souhaitait que sa fille soit scolarisée à son domicile, ce que l'Éducation nationale avait refusé.

La mère de famille aurait aussi expliqué au juge des enfants qu'elle ne voulait pas que la justice ou l’école publique ne s’immisce dans sa vie ou celle de sa fille, détaillent nos confrères.

Si vous disposez d’informations permettant d’aider les enquêteurs, contactez le 0800 36 32 68.