Le dimanche 3 janvier 2021 à 10:59 - MAJ dimanche 3 janvier 2021 à 11:15
Des coups de feu ont été tirés dans le quartier des Aubiers vers 23 heures. Cinq adolescents ont été touchés, ils sont âgés de 13 à 16 ans. L'un, âgé de 16 ans, a été grièvement blessé au rachis cervical explique Sud Ouest. Il a été transporté au CHU Pellegrin alors qu'il était dans un état grave. La victime est décédée peu après.
Deux autres adolescents sont hospitalisés dans un état grave précise France Bleu. Un troisième est moins gravement blessé, l'état de santé du quatrième n'est pas connu. Une vidéo amateur montrant les faits a été diffusée sur les réseaux sociaux. On aperçoit les auteurs arriver en voiture, un homme sort du véhicule et ouvre le feu.
🔴 Nouvelle nuit de violences aux Aubiers à #Bordeaux : Trois adolescents de 13, 15 et 16 ans ont été blessés lors d'un échange de tirs.
Un quatrième est mort à l’hôpital des suites de ses blessures.https://t.co/zYCT3OvXeC pic.twitter.com/dhl4hyRJdQ
— Stop Thugs (@stop_thugs) January 3, 2021
Les forces de l'ordre auraient retrouvé une quarantaine de douilles au sol. Une enquête a été ouverte et confiée à la direction interrégionale de la police judiciaire (DIPJ) de Bordeaux.
Les faits surviennent 48 heures après la nuit du réveillon du nouvel an, durant laquelle les forces de l'ordre ont été violemment prises à partie. Un bureau de poste avait également été incendié. La veille, les policiers avaient déjà été attaqués par une quarantaine d'individus comme nous l'avions révélé. Cinq fonctionnaires avaient été légèrement blessés.
"Les policiers ont donc porté secours à ceux qui leur tiraient des mortiers la veille"
"Hier soir aux Aubiers, une fusillade a éclaté, un soi-disant règlement de compte. Le bilan est lourd, 4 blessés et 1 mort par balle", réagit le syndicat Alliance Police Nationale de Nouvelle-Aquitaine. "Les policiers Bordelais ont donc porté secours à ceux qui leur tiraient des mortiers la veille. Comme quoi les policiers ont une haute idée de leur mission, et leur professionnalisme ne doit plus être mis en cause."