Le mercredi 1 juin 2022 à 17:05
C'est un nouveau drame qui frappe la police nationale. Un gardien de la paix âgé de 51 ans, affecté au centre d'information et de commandement (CIC) de nuit, du commissariat central de Bordeaux (Gironde), s'est donné la mort. Il a été retrouvé sans vie à proximité de son domicile de Lerm-et-Musset, par les gendarmes ce mardi. Stéphane avait disparu depuis le mercredi 25 mai dernier. Marié et père de trois enfants, il était en arrêt maladie depuis près de six mois.
"Notre collègue Stéphane, affecté à la CSP Bordeaux n'a pas trouvé d'autres solutions pour apaiser ses souffrances que de nous quitter", réagit le syndicat Alternative Police dans un communiqué sur les réseaux sociaux. "Plus de mot, juste de la colère et une profonde tristesse".
La série noire continue ! 😡
Notre collègue Stéphane, affecté à la CIC nuit #Bordeaux... plus de mot, juste de la colère et une profonde tristesse ! pic.twitter.com/cywsvYYlge— ALTERNATIVE Police (@Alternative_PN) May 31, 2022
Au moins cinq autres policiers nationaux ont mis fin à leurs jours au cours du mois de mai. 28 drames similaires ont été recencés au total dans les rangs de la police nationale, depuis le 1er janvier.
Si vous ou l'un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute pour vous aider.
Une ligne d’écoute est aussi disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est par ailleurs disponible 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».
Trois associations luttent contre ce fléau des suicides dans la police nationale et sont facilement joignables : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS).