Le jeudi 7 mars 2019 à 13:29
Le drame a secoué le quartier Mistral de Grenoble (Isère) dont étaient originaires les deux jeunes décédés après avoir percuté un autocar, samedi soir. Adam et Fatih qui étaient âgés de 17 et 19 ans, circulaient à scooter.
Leur deux-roues était signalé volé, il était également sans plaque d'immatriculation et les deux victimes n'étaient pas équipées de casque.
Le procureur de la République a confirmé que le scooter était suivi par une voiture des policiers de la BAC qui "avaient respecté les consignes de sécurité". Le magistrat a évoqué une filature discrète et non une poursuite.
Des violences urbaines ont éclaté dès le samedi soir dans le quartier du Mistral et de nombreux véhicules ont été incendiés. Même chose dans la nuit de lundi à mardi, où policiers et pompiers ont été ciblés par des cocktails Molotov. La situation s'est répétée chaque soir, tout comme ce mercredi où des véhicules ont de nouveau été brûlés.
Des policiers accusés "injustement"
La police a évoqué sur Twitter les menaces reçues par ses deux fonctionnaires, sur les réseaux sociaux.
"Des messages de menaces visant 2 policiers de l'Isère circulent sur les réseaux sociaux. Des plaintes ont été déposées par ces policiers injustement accusés d'être impliqués dans les événements tragiques survenus samedi à Grenoble" explique le court récit.
[#ContreLesViolences]Des messages de menaces visant 2 policiers de @PoliceNat38 circulent sur les réseaux sociaux.
Des plaintes ont été déposées par ces policiers injustement accusés d'être impliqués dans les événements tragiques survenus samedi à #Grenoble. pic.twitter.com/cNO4OB3uib— Police nationale 38 (@PoliceNat38) 7 mars 2019
Dans un second tweet, la police revient sur les sanctions encourues en cas de "provocation à commettre un crime ou un délit".
[RAPPEL] ⚠ La provocation à commettre des crimes et délits est punie par la loi.
En relayant les appels à la violence contre des policiers de @PoliceNat38, vous vous exposez à des poursuites judiciaires.
Faites preuve de mesure sur les réseaux sociaux. pic.twitter.com/ggU1nrVUKb— Police nationale 38 (@PoliceNat38) 7 mars 2019
"La provocation à commettre des crimes et délits est punie par la loi. En relayant les appels à la violence contre des policiers de la police nationale, vous vous exposez à des poursuites judiciaires", une peine pouvant atteindre 5 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende.