Le lundi 18 novembre 2019 à 18:28
« J’ai baisé la France jusqu’à l’agonie », « J’vais poser une bombe sous son panthéon », dit notamment Nick Conrad dans sa chanson « Doux pays » publiée en mai dernier sur YouTube. Elle avait suscité la polémique et Christophe Castaner avait jugé qu’il s’agissait d’un « appel à la haine de notre pays et à la violence ».
La justice en a décidé autrement. L’enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance contre les personnes (BRDP) de la police judiciaire a été classée sans suite. Le procureur de la République de Paris a estimé que les faits n’étaient « pas clairement établis » et que les preuves étaient « insuffisantes pour que l’infraction soit constituée », révèle LCI.
Condamné l’an passé pour une autre chanson
Le rappeur avait été condamné à 5 000 euros d’amende avec sursis le 19 mars dernier pour « provocation directe à commettre des atteintes à la vie », suite à une chanson où il appelait à « pendre les Blancs ».
Interrogé par BFMTV au sujet des paroles de cette nouvelle chanson, le rappeur avait répondu qu’il parlait de la « mentalité française » : « Je l’ai expliqué à la fin du clip, je parle de la mentalité française, à savoir le fait qu’on aime voir les choses au rabais. Dans ce pays, on est dans le culte du petit, on n’arrive pas à voir la chose dans le sens mélioratif. C’est ça que je mets dans l’expression ‘j’baise la France’ ».