JO 2024 : Un hôtel hébergeant des policiers visé par des tirs de mortiers d'artifice en Seine-et-Marne

Dans la nuit de mardi à mercredi, un hôtel de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) hébergeant une cinquantaine de policiers de l'Isère a été la cible de tirs de mortiers d'artifice. Aucun blessé n'est à déplorer, et une enquête a été ouverte pour retrouver les auteurs.
JO 2024 : Un hôtel hébergeant des policiers visé par des tirs de mortiers d'artifice en Seine-et-Marne
L'hôtel Campanile de Dammarie-les-Lys. (Google view)
Par La Rédaction
Le jeudi 18 juillet 2024 à 00:56

Des mortiers d'artifice ont été tirés sur un hôtel de Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne) dans la nuit de mardi à mercredi. Une cinquantaine de policiers de l'Isère, venus renforcer le dispositif des forces de l'ordre pour les Jeux olympiques, y étaient hébergés, a appris Actu17, confirmant une information du Dauphiné. Il n'y a pas de blessé à déplorer et une enquête a été ouverte.

Cette agression aux mortiers d'artifice s'est déroulée peu avant minuit. À l'arrivée des forces de l'ordre, le ou les auteurs avaient déjà pris la fuite. Aucun dégât n'a été relevé sur l'hôtel et aucun mortier n'a été retrouvé à proximité durant les constatations. La veille, l'un des véhicules de police stationnés sur le parking de l'établissement avait été visé par des jets de pierres. Dans un communiqué, le syndicat Alliance Police Nationale dénonce des faits "intolérables et inacceptables", précisant que les policiers concernés ont été relogés dans un autre hôtel en Île-de-France.

«On sait qu'il y a des keufs ici, on va vous brûler»

Alors que sur les réseaux sociaux, des appels à s'attaquer aux hébergements de policiers venus en renfort à Paris pour les JO circulent, d'autres faits anti-police ont été recensés. La semaine dernière, à L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), cinq individus ont menacé la directrice d'une résidence où sont logés 118 policiers le temps de l'évènement international. "On sait qu'il y a des keufs ici, on va vous brûler", aurait lâché l'un des suspects. Quelques jours plus tôt, les fonctionnaires ont croisé un inconnu dans la résidence qui les aurait menacé de mort avant de les photographier avec son téléphone et de prendre la fuite. Les policiers n'ont pas souhaité déposer plainte, indique une source proche de l'affaire.

Dans la nuit de samedi à dimanche, à Orsay (Essonne), des CRS ont quant à eux découvert des tags anti-police et antifasciste sur les murs de leur hébergement provisoire. Une enquête a été ouverte pour chaque fait.

Des élèves gardiens de la paix de la 272e promotion, envoyés eux aussi en renfort à Paris dans le cadre de leur stage sur le terrain pour leur formation, ont quant à eux eu la mauvaise surprise de découvrir des logements insalubres, avec de nombreux cafards et des crottes de souris, au CROUS de l'avenue de la Porte-des-Poissonniers, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Un centre occupé par des étudiants le reste de l'année. Des entreprises de nettoyage ont été mandatées en urgence.