Le vendredi 17 juin 2022 à 11:29
Les policiers ont été confrontés à deux interventions difficiles en l'espace de quelques heures aux Mureaux (Yvelines), ce mercredi, puis au cours de la nuit suivante.
Peu après 15 heures dans le quartier Bougimont, une patrouille a tenté de contrôler un homme. La situation a rapidement dégénéré. Ce dernier a hurlé pour ameuter les habitants et les forces de l'ordre se sont retrouvées face à une vingtaine d'individus hostiles à leur présence. "Les fonctionnaires ont essuyé de nombreux jets de projectiles, certains ont été frappés", explique une source proche de l'affaire.
Les policiers ont utilisé une grenade lacrymogène de type MP7 et ont demandé des renforts. Trois suspects ont alors pu être interpellés. Ils ont été placés en garde à vue. Trois policiers ont été légèrement blessés durant cette intervention et une enquête a été ouverte. Le commissariat a été chargée des investigations.
Un homme armé d'un cutter devant la mosquée
Quelques heures plus tard, au cours de la nuit vers 01h30, les policiers ont été appelés pour un homme muni d'un cutter, qui venait de déposer un colis suspect devant le portail de la mosquée Tariq ibn Ziyad, située rue Gambetta.
Lorsqu'ils sont arrivés, les agents ont constaté que cet individu était en train de taper sur des voitures en stationnement. Celui-ci s'est dirigé vers les forces de l'ordre avec son cutter à la main, refusant de le lâcher. Il a été maîtrisé puis interpellé à l'aide d'un pistolet à impulsion électrique indique une source proche de l'affaire, confirmant une information de Valeurs Actuelles. Âgé de 45 ans et déjà connu des services de police, il a été placé en garde à vue. L'homme ferait également l'objet d'une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
Le service de déminage a procédé à l'inspection de la cagette que le suspect avait déposé devant la mosquée. "Elle contenait une bouteille de parfum ainsi qu'une antenne", ajoute notre source. La brigade de sûreté urbaine (BSU) a été chargée de l'enquête. Le suspect, qui tenait des propos incohérents, devait faire l'objet d'un examen de comportement afin de déterminer si son état de santé mental est compatible avec une mesure de garde à vue.