L'ex-commissaire de police de Douai, récemment parti à la retraite, a mis fin à ses jours

Christophe Poukalo avait également été le chef du service de l'ordre public (SOP) à Lille (Nord), durant près de dix ans.
L'ex-commissaire de police de Douai, récemment parti à la retraite, a mis fin à ses jours
Le commissariat de Douai. (Google view)
Par Actu17
Le mardi 5 juillet 2022 à 21:53

Un ex-commissaire de police âgé de 57 ans, qui était à la retraite depuis novembre dernier, a mis fin à ses jours dans la nuit de dimanche à lundi a appris Actu17.

Originaire du Pas-de-Calais, Christophe Poukalo a notamment été le chef de la circonscription de Saint-Cyr-l'École (Yvelines) au début des années 2000, mais aussi le chef du service de l'ordre public (SOP) à Lille (Nord) entre 2007 et 2016, puis le commissaire central du commissariat de Douai en 2020.

Durant sa carrière, Christophe Poukalo avait rencontré des difficultés comme le rapportaient nos confrères de La Voix du Nord en octobre 2020, lorsqu'il avait été désarmé et écarté de ses fonctions par sa hiérarchie. Le commissaire était soupçonné d'avoir tenu des propos "inappropriés", laissant craindre "des risques psycho-sociaux". "C'était un mec courageux", contrebalance de son côté une source policière.

La police nationale est durement frappée par les suicides. Depuis le 1er janvier, ce sont au moins 31 policiers en activité qui ont mis fin à leurs jours.

Si vous ou l'un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute.

Une ligne d’écoute est aussi disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».

Trois associations luttent contre ce fléau des suicides dans la police nationale : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS). L'Amicale de la Police Nationale propose également un "réseau d’écoute et de soutien".