Loire : Une mère agresse violemment deux collégiens de 11 et 12 ans pour venger son fils

Une mère de 36 ans a été placée en garde à vue ce vendredi à Saint-Germain-Lespinasse, près de Roanne (Loire), soupçonnée d'avoir violemment agressé deux collégiens de 11 et 12 ans. Elle cherchait à venger son fils, victime d'une agression quelques jours auparavant.
Loire : Une mère agresse violemment deux collégiens de 11 et 12 ans pour venger son fils
Illustration. (Rémy Perrin/Maxppp)
Par Actu17
Le dimanche 1 octobre 2023 à 19:21

Près d'un an après l'affaire du père de famille qui s'était fait justice lui-même à Roanne (Loire) suite à l'agression sexuelle de sa fille, c'est un cas similaire qui s'est déroulé à Saint-Germain-Lespinasse, une commune voisine. Ce vendredi, une mère de famille de 36 ans a été placée en garde à vue après avoir agressé deux collégiens de 11 et 12 ans. Elle aurait voulu venger son fils qui a été agressé quelques jours plus tôt.

Alors que les deux jeunes se rendaient à l'arrêt de bus pour aller au collège de La Pacaudière, ils ont été accostés par la mère et son fils, raconte Le Pays. Selon des témoignages, la femme a giflé l'un des garçons, a tenté de lui cogner la tête contre une barre métallique, avant de le faire tomber et de lui asséner plusieurs coups de pied dans les côtes et l'épaule. Le deuxième garçon, âgé de 12 ans, a tenté de prendre la fuite en grimpant sur une structure de jeu mais a été tiré en arrière par la mère, lui causant des griffures. C'est l'arrivée d'une riveraine qui a mis fin à l'agression.

Les parents des collégiens agressés ont immédiatement déposé plainte à la gendarmerie. La femme a été placée en garde à vue pour "violences avec préméditation sur mineurs de moins de 15 ans, avec une ITT (incapacité totale de travail) inférieure à huit jours".

«Elle aurait dû venir déposer plainte à la gendarmerie»

Le procureur de la République de Roanne, Abdelkrim Grini, a réagi auprès de nos confrères, concernant cette affaire : "Je peux comprendre l'émotion et la colère, si les violences commises sur son enfant quelques jours auparavant sont avérées. Mais je ne peux pas tolérer de tels agissements. Je l'ai dit et je le répète, on ne peut pas se faire justice soi-même dans notre pays. C'est inadmissible. Elle aurait dû venir déposer plainte à la gendarmerie, on aurait fait notre travail et on aurait agi en conséquence".

L'enquête est menée par les gendarmes de La Pacaudière et par la Brigade de recherches de Roanne.