Marseille : Un forcené retranché et armé abattu par le RAID lors d'une intervention

Un forcené a été abattu par les policiers de l'antenne du RAID à Marseille, ce jeudi matin. Il menaçait d'incendier son immeuble et a lancé un cocktail Molotov sur les policiers primo-intervenants.
Marseille : Un forcené retranché et armé abattu par le RAID lors d'une intervention
Un véhicule du RAID, le 16 novembre 2023 à Lillers, dans le Pas-de-Calais. (Illustration / Ludovic Maillard / PhotoPQR / Maxppp)
Par La Rédaction
Le jeudi 13 juin 2024 à 13:50 - MAJ jeudi 13 juin 2024 à 14:04

Un forcené de 34 ans a été mortellement neutralisé par balle par les policiers de l'antenne du RAID, rue Fontaine-d'Arménie dans le 1er arrondissement de Marseille, ce jeudi matin, ont indiqué le préfet de police et la procureure adjointe lors d'un point presse.

Le suspect menaçait d'incendier son immeuble, et s'est retranché dans son appartement vers 7 heures. Il s'en est d'abord pris à des agents d'entretien en les menaçant avec un sabre, puis aux policiers primo-intervenants qui ont été visés par le jet d'au moins un cocktail Molotov, comme le montre une vidéo amateur que nous avons obtenue. Sur ces images, on aperçoit les fonctionnaires qui se trouvent dans le couloir, devant le logement du forcené. Ce dernier leur lance un cocktail Molotov et les forces de l'ordre reculent rapidement pour éviter d'être touchées par le feu.

Une bouteille d'essence et un allume-feu

Un périmètre de sécurité a alors été mis en place et les policiers du RAID sont arrivés sur les lieux vers 10 heures. Malgré des négociations, le suspect a refusé de se rendre. Les policiers d'élite sont alors intervenus. Le forcené était alors "en possession d’une bouteille remplie d’essence dans une main et d’un allume-feu dans l’autre", a précisé la procureure. Cet homme était bien connu des services de police et de justice, selon une source proche de l'affaire.

Le parquet de Marseille a ouvert deux enquêtes dans cette affaire. La première pour "tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique" et "menaces de mort" et la seconde afin de s'assurer que le suspect a été mortellement blessé dans un cadre réglementaire de légitime défense.