Le lundi 24 février 2025 à 14:57 - MAJ lundi 24 février 2025 à 16:27
Nouveaux coups de feu à Melun (Seine-et-Marne). Un homme a été blessé par balle dans le quartier de l'Almont dimanche soir, a appris Actu17. Touché au niveau de la tête, il a été transporté à l'hôpital. Plusieurs suspects ont pris la fuite à bord d'une voiture.
Les faits se sont produits peu avant 23 heures à l'angle du boulevard de l'Almont et de la rue Georges-Bernanos. Une dizaine de coups de feu ont été tirés sur plusieurs individus qui se trouvaient dans la rue, selon une source proche de l'affaire. Le tireur se trouvait à bord d'une voiture, avec plusieurs complices, d'après les premiers éléments.
La victime a été prise en charge par les secours avant d'être conduite à l'hôpital, alors qu'elle était consciente. Elle aurait été touchée par des éclats de balle et son pronostic vital n'est pas engagé. Une enquête a été ouverte et confiée au service interdépartemental de la police judiciaire (SIPJ) de Seine-et-Marne. La piste d'un acte sur fond de trafic de stupéfiants est privilégiée. Durant leurs constatations sur la scène de crime, les policiers ont découvert plusieurs étuis de calibre 9 mm.
14 interpellations fin janvier
Une importante opération de police s'est déroulée dans ce même quartier il y a trois semaines, avec l'appui des policiers du RAID et ceux de la brigade de recherche et d'intervention (BRI) de Versailles. Quatorze personnes, âgées entre 21 et 49 ans, ont été interpellées. Lors des perquisitions, les forces de l'ordre ont saisi 150 000 euros en numéraire, 2 kg de cocaïne et 5,5 kg de cannabis, ainsi que des armes et des munitions, a indiqué le parquet de Melun. Le coup de filet faisait suite à des dizaines de coups de feu durant le mois de janvier, avec plusieurs blessés. Des balles ont également atterri dans des logements.
"Les enquêteurs ont déterminé que le point de deal était devenu l'un des plus gros de la région parisienne en termes de revenus générés. C'est ce qui a provoqué la convoitise de d'autres trafiquants qui avaient décidé de mettre la main dessus. Les habitants ne pouvaient plus vivre normalement et étaient dans la crainte permanente", expliquait une source proche du dossier, au lendemain de cette vaste opération de police.