Le dimanche 20 août 2023 à 20:30
Ce vendredi en fin de journée, une patrouille sécurisant l'école nationale de police (ENP) de Nîmes a découvert une lettre contenant des menaces terroristes, conduisant à l'évacuation rapide des lieux, ainsi que des écoles de police de Saint-Malo et de Oissel. Les investigations ont montré que la lettre en question était en fait un document venant d'un exercice interne de simulation d'attentat, a appris Actu17, confirmant une information de l'AFP.
Cette affaire rocambolesque a débuté quand l'un des policiers a découvert le courrier sur un chemin de ronde de l'école de Nîmes. La lettre laissait entendre des menaces à l'encontre des trois écoles.
Selon la direction générale de la police nationale (DGPN), après avoir eu connaissance de l'information, une procédure de vérification a été lancée. "La nuit dernière, une information a été portée à notre connaissance nécessitant la mise en œuvre d'une levée de doute dans plusieurs écoles de police (ENP), à savoir à Nîmes, à Oissel et à Saint-Malo (...). Des vérifications, entreprises par précaution, ont conduit à évacuer les élèves policiers qui étaient hébergés", avait indiqué la DGPN.
Levée de doutes à l'école de Nîmes
À Nîmes, 250 élèves ont été réunis. Après deux heures, tous ont été évacués dans le calme. 150 d'entre eux ont été relogés, tandis qu'une centaine a pris ses propres dispositions, selon France 3. Le lendemain, les forces de l'ordre, appuyées par des chiens spécialisés, ont méticuleusement inspecté l'école sans trouver d'élément dangereux.
Samedi en fin de journée, tous les élèves ont pu regagner l'école de police de Nîmes. Une enquête avait été ouverte et confiée à la police judiciaire.