Le lundi 26 septembre 2022 à 17:30
Un homme de nationalité soudanaise âgé de 35 ans a été interpellé par les policiers ce dimanche matin à Nantes (Loire-Atlantique), soupçonné d'avoir violemment agressé un passant de 45 ans, en exhibant un couteau. Le suspect, qui est déjà connu des services de police et qui est titulaire d'une carte de résident, a été placé en garde à vue différée puis en cellule de dégrisement, étant donné qu'il était ivre.
La victime, qui a déposé plainte, a déclaré aux policiers qu'elle était en chemin vers une boulangerie, vers 07h40, lorsque deux hommes l'ont pris à partie au niveau du cours des 50 otages, situé au centre-ville. L'un d'eux aurait alors exhibé un couteau en lâchant : "Allah Akbar, à bas les Français, je vais le tuer !". Le quadragénaire affirme avoir reçu des coups, notamment à la tête, avant de réussir à prendre la fuite tant bien que mal.
Il reconnait la victime et s'en prend de nouveau à elle
L'homme a alerté la police mais à l'arrivée des forces de l'ordre, les deux suspects avaient disparu. Vers 10 heures, il a décidé de se rendre au commissariat pour déposer plainte indique une source proche de l'enquête. Il a alors aperçu son agresseur au même endroit. "Le suspect cherchait à s'en prendre à un autre passant, puis a de nouveau tenté d'agresser la même victime qu'il aurait reconnue", décrit cette source.
Cette fois, les policiers ont interpellé l'agresseur de 35 ans. Cet homme a déjà plusieurs antécédents judiciaires, notamment pour des faits de violences avec arme, ou exhibition sexuelle. "Il fait aussi l'objet d'une interdiction de la justice de porter une arme", ajoute cette même source. Le commissariat de Nantes a été chargé de l'enquête.
Trois Soudanais interpellés après un viol en pleine rue
Tôt ce samedi matin, une femme âgée de 40 ans a été victime d'un viol en réunion en pleine rue, sur l’esplanade des Machines de l’île de Nantes. Trois suspects de nationalité soudanaise ont été interpellés peu après par les policiers. L'un s'est violemment rebellé, blessant un fonctionnaire au niveau de la tête. Ils ont été placés en garde à vue. Les enquêteurs de la sûreté départementale sont en charge des investigations dans ce dossier.