Le vendredi 22 septembre 2023 à 18:13
Une femme âgée de 30 ans a subi un atroce calvaire à Nice (Alpes-Maritimes) dans la nuit du 12 au 13 août dernier. La victime, qui souffre de troubles psychiatriques, a été violée dans un parking souterrain par deux hommes, qui ont commis des actes de torture, avant de la menacer et la forcer à retirer de l'argent au distributeur. Les policiers sont parvenus à identifier deux suspects qui ont été mis en examen et placés en détention provisoire la semaine dernière, selon les informations d'Actu17.
La nuit du drame, la trentenaire sortait de l'hôpital Pasteur, dans le nord de la ville. Un peu plus loin, elle est abordée par deux hommes. Ces derniers deviennent de plus en plus pressants et la forcent à les suivre dans un parking souterrain. Une fois à l'abri des regards, les agresseurs violent leur victime et lui brûlent le dos avec des cigarettes.
Ils utilisent la carte bancaire de la victime
La trentenaire est ensuite menacée et amenée de force jusqu'à un distributeur à billets. Elle est contrainte de retirer près de 200 euros. Les agresseurs lui volent son téléphone, ses écouteurs, ainsi que sa carte bancaire, et prennent la fuite.
Particulièrement choquée, cette femme dépose plainte quelques jours plus tard. Les enquêteurs de la sûreté départementale (SD) sont chargés des investigations. Ils exploitent les vidéoprotections et découvrent également que la carte bancaire de la victime a été utilisée dans plusieurs commerces, les jours suivants les faits. Leurs investigations se révèlent payantes puisque deux hommes âgés de 20 ans sont finalement identifiés. Des recherches sont lancées pour les retrouver.
Interpellés dans un squat
Jeudi 14 septembre, les hommes de la SD interpellent le duo dans un squat situé dans le quartier Saint-Roch. Adel A. et Mohamed E. sont placés en garde à vue. Face aux enquêteurs, l'un des suspects décide de garder le silence. Le second finit par évoquer une relation sexuelle que son ami a eu "avec une femme qu'il ne connait pas". Il serait passé aux aveux concernant l'usage de la carte bancaire volée.
Déférés au terme de leur garde à vue, les deux suspects ont été mis en examen des chefs de viol en réunion, actes de torture et de barbarie et extorsion au préjudice d’une personne vulnérable, ainsi que pour escroquerie, indique le parquet de Nice, à Actu17. Une information judiciaire a été ouverte.