Noisiel : Des noms de policiers et des immatriculations de véhicules banalisés tagués dans la cité Blanche

Les noms et prénoms de policiers ainsi que les plaques d'immatriculation des véhicules de police banalisés, ont été découverts tagués sur un mur à Noisiel (Seine-et-Marne) ce jeudi, dans la cité Blanche. Une enquête a été ouverte.
Noisiel : Des noms de policiers et des immatriculations de véhicules banalisés tagués dans la cité Blanche
Illustration. (shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 11 juin 2021 à 21:45

Des identités de policiers ont une nouvelle fois été taguées. Cette fois, c'est à Noisiel que ces inscriptions ont été découvertes, sur un mur de la cité Blanche indique Le Parisien. Les noms et parfois les prénoms de sept fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) et du groupe de sécurité de proximité (GSP) ont été écrits.

Ce n'est pas tout. Il y avait également les immatriculations et les modèles de neuf véhicules de police banalisés. La plaque du "sous-marin", un véhicule servant aux surveillances discrètes, était aussi noté sur le mur. Le tout était accompagné d'une insulte.

Les policiers "se sentent en insécurité"

Les inscriptions ont depuis été effacées et une enquête a été ouverte. Des plaintes devaient également être déposées ce vendredi. Interrogée par nos confrères, la secrétaire régionale adjointe du syndicat Alliance Police Nationale 77 explique que ses collègues "se sentent en insécurité et craignent pour leur intégrité physique et celle de leur famille". "Il n’est pas rare que certains doivent changer leurs enfants d’école ou même déménager par sécurité", rappelle la syndicaliste.

Des faits similaires se sont produits à plusieurs reprises ces dernières semaines, notamment en région parisienne. Le mois dernier, à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), des menaces de mort visant les policiers de la BST ont été découvertes dans le quartier sensible de la Noé. En avril, des photos personnelles de policiers ont été trouvées dans les parties communes d’un immeuble de Villetaneuse (Seine-Saint-Denis). Des clichés venant d’un groupe WhatsApp nommé « Mort aux flics ». D'autres photos avaient aussi été découvertes accrochés dans un hall d’immeuble à Épinay-sur-Seine.