Nouvelles alertes à la bombe et évacuations dans les aéroports et au château de Versailles

Nouvelles alertes à la bombe et évacuations en série. Des aéroports, le château de Versailles et plusieurs établissements scolaires ont été la cible d'alertes ce vendredi.
Nouvelles alertes à la bombe et évacuations dans les aéroports et au château de Versailles
Des militaires de l'opération Sentinelle. (Illustration / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 20 octobre 2023 à 14:01

Dans un contexte marqué par la récente attaque terroriste à Arras et le relèvement du niveau Vigipirate à "urgence attentat", les forces de l'ordre font face à une recrudescence des alertes à la bombe. Celles-ci ont de nouveau entrainé de multiples évacuations ce vendredi, affectant notamment les aéroports, le château de Versailles, et plusieurs établissements scolaires à travers le pays.

Ce vendredi, pas moins de 14 aéroports régionaux ont reçu des alertes à la bombe. Trois d'entre eux, Bordeaux, Pau et Biarritz, ont été évacués, perturbant pour la troisième journée consécutive le transport aérien en France. À Nantes, une alerte a été reçue par mail mais l'aéroport n'a pas été évacué et l'alerte a été levée vers 12h30. Les aéroports de Tarbes, Brest, Beauvais, Lille, Lyon-Bron, Toulouse et Carcassonne notamment, ont également reçu des menaces.

Cinquième évacuation au château de Versailles

Le château de Versailles a été évacué pour la cinquième fois depuis samedi, pour "des raisons de sécurité". Le monument avait déjà été la cible d'une alerte jeudi, et ce vendredi, il a dû être évacué à nouveau, perturbant le parcours de 10 à 15 000 visiteurs.

Plusieurs lycées évacués

Le secteur éducatif n'est pas en reste. Ce vendredi matin, le lycée Vaucanson à Grenoble (Isère) a été évacué après une alerte, marquant la deuxième évacuation de l'établissement en deux jours. À Bourg-en-Bresse (Ain), le lycée Carriat a été évacué et fermé. Deux lycées ont également été évacués à Orléans (Loiret), ainsi qu'à Rennes (Ille-et-Vilaine). Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, a révélé sur France 2 jeudi soir que les établissements scolaires ont fait l'objet de 299 alertes à la bombe depuis la rentrée début septembre, dont 75 "rien que" jeudi. "On a interpellé parfois des élèves, de 11, 12, 15 ans", a souligné le ministre, disant "assumer cette fermeté".

Face à cette situation, l'exécutif a haussé le ton. Le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti, a averti mercredi que les auteurs de fausses alertes seraient "retrouvés" et "punis". Clément Beaune, le ministre délégué aux Transports, a rappelé que les fausses alertes sont "dangereuses et inacceptables" et sont sanctionnées par jusqu'à "deux ans de prison et 30 000 euros d'amende".