Le mercredi 4 mai 2022 à 01:42
Des policiers ont été agressés au cours d'une intervention à la frontière entre le 18e arrondissement de Paris, et Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), ce lundi après-midi. Une policière a notamment été frappée au visage. Trois suspects ont été interpellés peu après avant d'être placés en garde à vue indique une source policière. Une partie des faits a été filmée par un témoin qui a publié ses images sur les réseaux sociaux.
Vers 16 heures, une patrouille de police passait dans la rue du Lieutenant-Colonel-Dax, non loin de la porte de Clignancourt, quand les fonctionnaires ont constaté que des individus avaient allumé des feux sous le pont du boulevard périphérique, tout près du marché aux puces de Saint-Ouen. La situation a rapidement dégénéré quand les forces de l'ordre ont invité ces mêmes personnes à éteindre les feux par sécurité.
Trois jours d'ITT
Sur ces images amateurs, on aperçoit un policier et sa collègue qui tentent d'interpeller un homme. Celui-ci se rebelle est réussi à prendre la fuite. Un second individu arrive à la hauteur de cette fonctionnaire et l'agresse. Elle tente de se défendre avec sa bombe lacrymogène mais est projetée sur une voiture en stationnement et frappée au visage. Cette dernière s'est vu attribuer trois jours d'incapacité totale de travail (ITT).
🇫🇷 Paris : Des policiers agressés lors d'une intervention porte de Clignancourt, trois migrants ont été interpellés peu après et placés en garde à vue
►Une policière a été projetée sur une voiture et frappée au visagehttps://t.co/kIA9XWuLSm pic.twitter.com/60CzBLk1Ca— Actu17 (@Actu17) May 3, 2022
Un peu plus tard, trois suspects - dont l'agresseur présumé de l'agente - ont été interpellés par les policiers de la brigade anticriminalité (BAC) et de la brigade spécialisée de terrain (BST) de Saint-Ouen. Ils sont tous les trois en situation irrégulière sur le territoire français d'après cette même source.
"Soutien à ces policiers courageux agressés par des voyous. Comme un bon lâche, l'individu n’hésite pas et ne retient pas ses coups sur notre collègue féminine", réagit Matthieu Valet, porte-parole du syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), sur Twitter. "Prison systématique et courte peine pour ceux qui agressent l'uniforme", réclame-t-il.