Le lundi 24 avril 2023 à 12:09
La cavale d'un présumé violeur récidiviste de 24 ans s'est achevée lorsqu'il a été interpellé mardi dernier puis présenté au parquet de Paris raconte Le Parisien. Jean-François A., soupçonné d'avoir abusé sexuellement d'une femme de 98 ans à Grand-Bourg (Guadeloupe) le 3 mars 2018, attend désormais sa comparution devant le juge d'instruction de Pointe-à-Pitre, qui dirigera l'enquête.
Le récit des faits est glaçant : la nuit tombée, la nonagénaire se préparait pour dormir quand l'agresseur, caché derrière un rideau, surgit et lui impose un rapport sexuel avant de s'enfuir. La victime alerte les secours et porte plainte. La section de recherches de la gendarmerie se charge de l'enquête. La femme décrit un homme au visage dissimulé sous un foulard blanc.
Malgré les efforts pour identifier l'agresseur, l'affaire reste mystérieuse pendant quatre ans. Ce n'est qu'en 2021 que l'ADN de Jean-François A. est identifié. Connu pour deux viols commis en 2018 et 2020 dans la capitale, "le suspect porte un tatouage circulaire sur le visage ce qui expliquerait sa volonté de le dissimuler sous un linge", selon une source proche de l'affaire citée par Le Parisien.
Il nie les faits malgré l'ADN
La surveillance des enquêteurs du deuxième district de police judiciaire (DPJ) de Paris conduit à l'arrestation de Jean-François ce 18 avril. Il vivant dans un appartement d'une de ses connaissances dans le XIXe arrondissement. Bien qu'il admette être présent à Grand-Bourg lors des faits, il nie toute implication dans l'agression et ne donne aucune explication concernant la découverte de son ADN sur la chemise de nuit de la victime. Le jeune homme va faire l'objet d'une expertise psychologique.