Le jeudi 11 mai 2023 à 11:17
Lors de la manifestation du 1er-Mai à Paris, un homme a été interpellé et placé en garde à vue. Il a alors accusé un policier de violences lors de son arrestation. Une version contredite par l'exploitation de la caméra-piéton de l'agent. Les images ont montré que l'interpellation s'était déroulée normalement selon une source policière, confirmant une information de CNews.
Le manifestant, soupçonné d'avoir jeté des projectiles sur les forces de l'ordre, a été interpellé sur la place de la Nation. Il a ensuite été placé en garde à vue pour "participation à un groupement constitué en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de dégradations de biens, violences volontaires sur personnes dépositaires de l'autorité publique et rébellion". Le suspect a nié les faits, puis a porté des accusations de violences à son encontre au moment de son arrestation.
Les images enregistrées par la caméra-piéton du policier ont montré que son arrestation s'est déroulée de manière régulière et sans recours à une force disproportionnée. Au moment où il a été interpellé, cet homme était muni d'une cagoule, de gants noirs et d'un marqueur. En outre, des photos de lui participant à plusieurs manifestations vêtu de noir avec une capuche et un foulard pour dissimuler son visage, ont été découvertes dans son téléphone. La veille du 1er mai, il avait également effectué des recherches sur le black bloc.
Originaire du Loiret et inconnu des services de police, le suspect a été placé en détention provisoire et doit comparaître devant le tribunal cette semaine.
"Chaque jour sur le terrain, les caméras-piétons, très largement déployées, prouvent leur utilité : au bénéfice de la sécurité de nos concitoyens et de nos forces de l’ordre", a réagi le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, sur Twitter, concernant cette affaire.