Paris : Une femme de 78 ans battue à mort à son domicile, son fils interpellé

Une septuagénaire est décédée sous les coups de son fils de 37 ans, dans le IXe arrondissement de Paris, ce mercredi matin. A l'arrivée des secours, la victime était déjà morte. Le suspect a été placé en garde à vue. Ses motivations restent inconnues.
Paris : Une femme de 78 ans battue à mort à son domicile, son fils interpellé
Le meurtre s'est produit au 26 rue Milton, ce mercredi matin. (Google view)
Par Stéphane Cazaux
Le mercredi 13 septembre 2023 à 19:03

Une femme de 78 ans a été battue à mort par son fils, à son domicile du IXe arrondissement de Paris, tôt ce mercredi matin. Le suspect, âgé de 37 ans, a été interpellé sur place avant d'être placé en garde à vue. C'est lui qui a prévenu les policiers vers 06h30, affirmant qu'il venait d'étrangler et tuer sa mère, indique une source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.

Une patrouille de la police-secours de l'arrondissement s'est rapidement rendue sur les lieux, au 26 rue Milton. Les fonctionnaires accèdent à l'appartement et ordonnent au suspect de sortir les mains en l'air, en restant à l'entrée, par mesure de sécurité. Le trentenaire obtempère. Il a les mains et les pieds couverts de sang. L'homme accepte de s'allonger au sol pour que les forces de l'ordre puissent l'interpeller. Menotté, il a été conduit au commissariat.

Battue avec une chaise

Quand les secours sont arrivés sur place, la septuagénaire était déjà décédée, gisant dans une mare de sang avec de graves blessures à la tête. Les enquêteurs ont procédé aux constatations dans l'appartement. L'homme a manifestement utilisé une chaise pour frapper à mort sa mère, dans la chambre. "Les traces de sang relevées laissent apparaître une scène d'une extrême violence. La chaise était complètement brisée", confie une source proche de l'affaire. Questionnés par les policiers, des voisins ont déclaré avoir entendu des hurlements vers 6 heures.

Pour l'heure, on ne connait pas les motivations du tueur présumé. Celui-ci vivait dans le IIIe arrondissement de la capitale. Un test de dépistage a montré qu'il n'était pas sous l'empire de la drogue au moment des faits. Les enquêteurs du premier district de police judiciaire (DPJ) ont été chargés de mener la suite des investigations.