Le mardi 25 juin 2024 à 20:19 - MAJ mardi 25 juin 2024 à 20:29
La moto de service banalisée d'un policier du Service de la protection (SDLP) a été volée dans le VIIe arrondissement de Paris le 1er mai dernier, alors qu'il était en mission. Les enquêteurs ont identifié les deux auteurs présumés âgés de 21 et 17 ans, a appris Actu17. L'un d'eux venait d'être placé en détention provisoire dans le cadre d'une autre enquête pour de multiples faits similaires.
Le vol de cette BMW 1250 GS appartenant au ministère de l'Intérieur a eu lieu dans la matinée, dans la rue du Bac, non loin du ministère de la Transition écologique. Une plainte a été déposée et une enquête préliminaire a été ouverte, confiée aux policiers du VIIe arrondissement. Les investigations, notamment l'exploitation des images de vidéoprotection, ont permis d'identifier les deux suspects qui circulaient à scooter le jour des faits. "Ils avaient déjà été contrôlés alors qu'ils avaient sur eux un boitier permettant de pirater les systèmes de verrouillage des véhicules", confie une source proche de l'affaire.
Les enquêteurs ont interpellé le suspect mineur à son domicile situé à Orly (Val-de-Marne) ce lundi matin. Son complice présumé a quant à lui été extrait de sa cellule du centre pénitentiaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ils ont tous les deux été placés en garde à vue. Face aux enquêteurs, "ils ont nié les faits malgré les éléments les mettant en cause", poursuit notre source.
Jugés en septembre et en mars prochains
Le jeune homme de 21 ans a été reconduit dans sa cellule de prison avec une convocation par officier de police judiciaire (COPJ) et sera jugé en mars 2025 au tribunal judiciaire de Paris, indique une source judiciaire. L'adolescent de 17 ans a, quant à lui, été remis en liberté avec une COPJ. Il est convoqué devant le juge des enfants en septembre prochain. La moto de la police nationale n'a pas été retrouvée.
Le Service de la protection (SDLP), assure notamment, "sur le territoire français et à l’étranger, la protection rapprochée ou l’accompagnement de sécurité des personnes françaises ou étrangères", peut-on lire sur le site du ministère de l'Intérieur.