Policier agressé à Rive-de-Gier : le suspect principal interpellé à son retour de Tunisie, à l'aéroport de Lyon

Le suspect principal dans l'enquête sur la violente agression d'un policier à Rive-de-Gier (Loire) a été interpellé à sa descente de l'avion, à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry. Il a été mis en examen et écroué.
Policier agressé à Rive-de-Gier : le suspect principal interpellé à son retour de Tunisie, à l'aéroport de Lyon
Jean-Paul, policier, a été gravement blessé lors d'une intervention à Rive-de-Gier. (capture écran)
Par Actu17
Le mercredi 2 juin 2021 à 15:12

Il est accusé d'être celui qui a jeté un projectile sur la tête d'un policier de 50 ans, le blessant très grièvement. Un homme âgé de 20 ans a été arrêté ce dimanche à l’aéroport de Lyon Saint-Exupéry alors qu'il revenait de Tunisie explique Le Progrès. Déféré, il a été présenté à un juge d'instruction avant d'être mis en examen et placé en détention provisoire ce mardi.

Le mis en cause, né à Saint-Étienne, s'était rendu à Marseille avant de s'envoler vers la Tunisie a précisé le procureur de la République. Cet homme qui est poursuivi en récidive, avait déjà été condamné en 2020 pour des violences volontaires sur personne dépositaire de l'autorité publique a ajouté le magistrat.

Six autres suspects ont déjà été mis en examen

Dans la nuit du 13 au 14 mai dernier à Rive-de-Gier, le suspect est accusé d'avoir lancé une bouteille de vodka sur les forces de l'ordre qui intervenaient pour un tapage nocturne. Jean-Paul, un brigadier-chef âgé de 50 ans a été touché à la tête et s'est effondré. Évacué à l'hôpital, il a été opéré d'urgence alors qu'il était tombé dans le coma et que son pronostic vital était engagé. Son état de santé s'est depuis amélioré. Le fonctionnaire s'est exprimé dans une vidéo quelques jours après sa terrible agression.

Six autres individus ont déjà été mis en examen dans ce dossier pour violences volontaires sur personne dépositaire de l’autorité publique, en réunion et avec arme. L'un, âgé de 21 ans, a été écroué. Deux suspects sont donc actuellement en prison. Les cinq autres ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.