Refus d'obtempérer à Tourcoing : un policier ouvre le feu et blesse le chauffard

Un homme au volant d'une voiture a refusé d'obtempérer aux policiers de la CRS 56 à Tourcoing (Nord) ce jeudi soir. Le suspect aurait foncé sur un policier, tandis que l'un de ses collègues a ouvert le feu à trois reprises, blessant le chauffard qui a fait une sortie de route un peu plus loin.
Refus d'obtempérer à Tourcoing : un policier ouvre le feu et blesse le chauffard
Illustration. (A17)
Par Actu17
Le samedi 10 février 2024 à 15:16

Un chauffard a refusé d'obtempérer à des CRS en contrôle routier, à Tourcoing (Nord), ce jeudi soir. Il aurait foncé sur un policier, tandis qu'un second a ouvert le feu. Blessé par balle, le suspect a été conduit à l'hôpital sans que son pronostic vital soit engagé. Son passager a également été interpellé, indique une source proche de l'affaire, confirmant une information de La Voix du Nord.

Les faits se sont produits peu avant 22 heures, chaussée Watt, dans l'ouest de la ville. Un automobiliste a refusé de s'arrêter lorsque les policiers en pleine opération de contrôle lui en ont donné l'ordre. Il aurait accéléré, fonçant sur l'un des fonctionnaires qui a tout juste eu le temps de s'écarter pour ne pas être renversé. L'un de ses collègues a alors ouvert le feu à trois reprises pour stopper le chauffard.

Trois véhicules en stationnement percutés

Les policiers, de la CRS 56 de Montpellier, se sont lancés à la poursuite du suspect. Un peu plus loin, ils ont découvert que le véhicule de type Fiat Doblò, avait fait une sortie de route, percutant violemment trois véhicules en stationnement. Malgré sa blessure à une cuisse, le chauffard a tenté de prendre la fuite en courant avant d'être rattrapé et interpellé. Son passager a quant à lui été blessé en percutant le pare-brise lors de la collision. Les deux hommes ont été placés en garde à vue différée et seront interrogés par les enquêteurs dès que leur état de santé le permettra.

Deux enquêtes ont été ouvertes suite à cette intervention. La première concernant les faits reprochés au chauffard, et la seconde, confiée à l'inspection générale de la police nationale (IGPN) qui permettra d'éclaircir les circonstances de l'usage de l'arme du fonctionnaire, et notamment s'il a bien agi dans un cadre réglementaire.