Seine-et-Marne : Un policier se suicide au commissariat de Savigny-le-Temple

Ce sont ses collègues qui l'ont découvert au poste de garde alors qu'il venait de retourner son arme de service contre lui.
Seine-et-Marne : Un policier se suicide au commissariat de Savigny-le-Temple
Illustration. (biDaala_studio / Shutterstock)
Par Actu17
Le vendredi 5 août 2022 à 10:47 - MAJ vendredi 5 août 2022 à 22:54

Un policier affecté à la brigade de nuit de Moissy-Cramayel (Seine-et-Marne) a mis fin à ses jours avec son arme de service au commissariat de Savigny-le-Temple, dans la nuit de jeudi à vendredi a-t-on appris de sources policières. Damien était le père de deux enfants.

Le drame s'est produit vers 23h30. Le policier se trouvait au poste de garde, le commissariat étant fermé la nuit. Ce sont ses collègues qui l'ont découvert alors qu'il ne répondait plus au téléphone. Évacué à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (XIIIe) dans un état critique, son décès a été prononcé vers 2 heures.

L'homme aurait laissé une lettre évoquant des difficultés personnelles indique une source policière. Une cellule psychologique a été ouverte pour ses collègues qui sont sous le choc.

Il s'agit, au moins, du 31ème suicide dans les rangs de la police nationale, depuis le début de l'année. Fin juin, un policier de 28 ans de la brigade anticriminalité (BAC) du XIIIe arrondissement de Paris s'est lui aussi donné la mort.

Si vous ou l'un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute.

Une ligne d’écoute est disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».

Trois associations luttent contre ce fléau des suicides dans la police nationale : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS). L'Amicale de la Police Nationale propose également un "réseau d’écoute et de soutien".