«Tuez-les ! Tuez-les !» : des policiers tombent dans un guet-apens à Poissy

Les policiers intervenaient dans le quartier Beauregard à Poissy (Yvelines) ce samedi, lorsqu'ils ont été attaqués par une trentaine d'individus.
«Tuez-les ! Tuez-les !» : des policiers tombent dans un guet-apens à Poissy
Les agresseurs ont filmé le moment où ils s'en sont pris aux policiers. (capture écran)
Par Actu17
Le dimanche 14 février 2021 à 20:15

La volonté des agresseurs d'en découdre avec les forces de l'ordre est claire. Dans cette vidéo d'une vingtaine de secondes diffusée sur Twitter par le syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), on aperçoit de nombreux individus au visage dissimulé, qui tirent des mortiers d'artifices sur les policiers.

"Tuez-les ! Tuez-les !", hurle l'un des auteurs. Cette scène s'est déroulée dans le quartier Beauregard à Poissy ce samedi vers 17h30. Face aux policiers, une trentaine d'agresseurs précise une source policière.

Au départ, les fonctionnaires étaient appelés pour un attroupement de jeunes dans la rue. Mais à leur arrivée, ils sont tombés dans un guet-apens explique le SICP. Une fois les mortiers tirés, ils ont pris la fuite comme il est possible de le voir sur cette vidéo.

Il n'y a pas eu de blessé. Les forces de l'ordre ont répliqué par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) et des moyens lacrymogènes. Des renforts sont arrivés sur place peu après mais les agresseurs avaient déjà disparu. Il n'y a pas eu d'interpellation.

Un policier sérieusement blessé lors d'une autre intervention

Autre intervention et autre agression, à Villeneuve-d'Ascq, près de Lille (Nord) ce mercredi soir. Les policiers ont été appelés pour des perturbateurs qui se trouvaient dans un hall d'immeuble. Il s'agissait de quatre adolescents âgés de 16 à 17 ans. Alors qu'il allait faire une palpation de sécurité sur l'un d'entre eux, un policier a été violemment frappé au visage. Le fonctionnaire a deux dents cassés et a reçu douze points de suture.

Les quatre adolescents, déjà connus des services de police, devaient être déférés ce vendredi pour être présentés à un magistrat.