Le jeudi 10 octobre 2019 à 08:21
Le Directeur général de la Gendarmerie nationale (DGGN), Richard Lizurey, a dévoilé qu’une vingtaine de gendarmes étaient actuellement surveillés pour leur radicalisation islamique ou d’extrême-droite.
L’information a été rendue publique ce mercredi, alors que le DGGN s’exprimait devant les sénateurs de la commission des affaires étrangères et des forces armées.
Un nombre de personnels suivis en augmentation
Richard Lizurey a précisé que ce nombre, en augmentation, était de dix il y a trois ans, relate L’Essor. Après avoir rendu hommage à la Police nationale suite à cette « dramatique attaque », le haut responsable a tenu à rappeler qu’« aucun système n’apporte de garantie absolue ».
Un point hebdomadaire
Le DGGN a déclaré qu’un travail était mené « toutes les semaines », sous la responsabilité de son chef de cabinet, permettant de « lister les sujets et les cas individuels ». Un système de détection des comportements à risque a été mis en oeuvre au sein de la Gendarmerie en 2013, puis renforcé en 2015.
19 policiers et administratifs suivis au titre de la radicalisation islamiste
Côté police, 19 fonctionnaires « actifs » et agents administratifs, sont actuellement surveillés par le groupe de suivi de la radicalisation dans la police nationale, créé au sein de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN). Ce groupe de suivi spécialisé a été créé en 2015.
Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a réclamé des « signalements automatiques » afin que chaque alerte puisse être étudiée lorsqu’un fonctionnaire est visé par des soupçons de radicalisation.