Le mardi 8 mars 2022 à 13:19 - MAJ mardi 8 mars 2022 à 22:57
Un policier affecté au commissariat de Draguignan (Var) a été retrouvé mort à son domicile par l'un de ses proches, ce mardi matin, apprend-on de sources policières. Il ne s'était pas présenté à son travail ce matin. Pierre-Yves G., brigadier-chef à la sûreté urbaine (BSU), s'est donné la mort. Il était marié et père de trois enfants.
Il s'agirait du dix-huitième policier national à mettre fin à ses jours depuis le début de l'année, alors qu'un policier âgé de 32 ans de l'Essonne s'est suicidé en fin de semaine dernière en se jetant du viaduc de Millau (Aveyron). C'est plus d'un suicide tous les quatre jours qui se produit dans les rangs de la police nationale depuis le 1er janvier.
"Ce matin et malheureusement une fois de plus car ce nombre s'accroît chaque semaine, nous avons appris le décès d'un collègue", réagit le syndicat Unité SGP Police FO du Var. "Pierre-Yves G. a pris la lourde décision de quitter ses proches. Nous apportons nos condoléances à sa famille et ses proches et notre soutien à nos collègues de la CSP Draguignan".
Ce matin et malheureusement une fois de plus car ce nombre s'accroît chaque semaine, nous avons appris le décès d'un collègue de la CSP DRAGUIGNAN.
Pierre Yves, B/C a pris la lourde décision de quitter ses proches.
Nous apportons nos condoléances à sa famille et ses proches. pic.twitter.com/mJ89IeSL5m
— UNITE SGP POLICE VAR (@UsgpVar) March 8, 2022
"C'est avec beaucoup de tristesse et d'émotion que nous venons d'apprendre le décès brutal de notre ami et Collègue Pierre Yves G. du Commissariat de Draguignan", écrit le syndicat Alliance Police Nationale du département, sur Facebook, en diffusant une photo du défunt.
Si vous ou l'un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute.
Une ligne d’écoute est également disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».
Trois associations luttent également contre ce fléau dans la police nationale : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS).