Le samedi 1 juin 2019 à 19:18
Nathalie
Debaillie a reconnu avoir enlevé la quadragénaire avec trois
complices, avant de la tuer dans son appartement. Les quatre hommes
devraient être mis en examen ce samedi.
En garde à vue, Jérôme Tonneau a avoué l'ensemble des faits qui lui sont reprochés selon plusieurs sources judiciaires à Actu17, confirmant les informations de La Voix du Nord. Le suspect central âgé de 53 ans qui est l'ex-concubin de la victime, a reconnu avoir organisé l'enlèvement de Nathalie Debaillie à Lille (Nord) ce lundi matin, dans un parking souterrain, avec l'aide de trois complices.
Cette femme de 47 ans a ensuite été tuée dans l'appartement de son ex-compagnon à La Madeleine (Nord). La mère de deux enfants qui était responsable d’équipe à la Société Générale, a reçu plusieurs coups de cutter, notamment à la gorge. Jérôme Tonneau a indiqué aux enquêteurs être le seul auteur de ces coups mortels.
Trois complices recrutés dans un camp de Roms
Il a en outre expliqué avoir recruté ses trois complices dans un camp de Roms lillois. Ces derniers ont tous été interpellés et placés en garde à vue dans le même temps que Jérôme Tonneau. Les quatre mis en cause doivent être déférés et présentés à un juge d'instruction aujourd'hui.
Sur ses motivations, Jérôme Tonneau aurait expliqué avoir mal vécu la séparation avec Nathalie Debaillie. Son guet-apens mortel qualifié de "minutieusement préparé" par une source proche de l'enquête, aurait été organisé après une remarque au sujet de l'argent investi dans un bien immobilier en commun avec son ex-concubine, explique leCourrier Picard.
🇫🇷 Femme enlevée et égorgée à Lille : un homme interpellé, d’autres suspects activement recherchés https://t.co/guK4LSURgX
— Actu17 (@Actu17) 29 mai 2019
Le suspect déjà mis en examen dans une autre affaire
Le tueur présumé qui est père de deux enfants, a déjà été mis en examen dans une affaire d'escroquerie à l'assurance. Il aurait commandité l'incendie de blanchisseries dont il était le gérant.
Dès lundi soir, une information judiciaire avait été ouverte par le parquet de Lille des chefs d’enlèvement et de séquestration suivis de crime et de meurtre en bande organisée.