Le mercredi 7 juillet 2021 à 15:05
Vers 18 heures ce samedi, un homme a pénétré dans la basilique Notre-Dame de Nice, l'édifice où s'est produit l'attentat qui a coûté la vie à trois personnes en octobre dernier. Le suspect s'est dirigé vers le tronc de la basilique qu'il a essayé de dérober selon une source proche de l'enquête, confirmant une information de Nice Matin.
Le sacristain et plusieurs fidèles se sont approchés de lui pour l'empêcher d'agir. L'homme aurait alors proféré des menaces de mort. "Je vais revenir et je vais tous vous tuer", aurait-il lâché, avant de prendre la fuite. Le bouton d'appel d'urgence a été enclenché et une patrouille de la police municipale qui se trouvait à proximité est rapidement arrivée. Le suspect de 27 ans qui était alcoolisé, a été interpellé. Ce dernier n'était pas armé et n'a pas fait de blessé.
Fiché S et connu pour sa radicalisation
L'homme a été placé en garde à vue. Il est bien connu des services de police selon cette même source et serait fiché S (sûreté de l'État, ndlr), notamment vis-à-vis de sa radicalisation. Face aux enquêteurs de la sûreté départementale, il aurait reconnu les faits, précisant qu'il n'avait pas menacé de commettre un acte terroriste.
Les enquêteurs ont aussi découvert que le mis en cause faisait l'objet d'une fiche de recherche. Il avait en effet violé son contrôle judiciaire à Mulhouse (Haut-Rhin) qui l'interdisait à quitter le département, dans le cadre d'une autre affaire. Déféré ce lundi, son jugement a été renvoyé au 23 juillet prochain. En l'attente, il a été incarcéré.
Quelques heures après les faits, le maire de Nice Christian Estrosi a remercié la police municipale pour son intervention rapide. "Soutien à l’équipe pastorale qui a connu l’horreur le 29 octobre 2020", a-t-il aussi écrit.
Merci à la @pmdenice qui a interpellé proche de la Basilique #NotreDame, suite au déclenchement de la borne, un individu violent qui aurait proféré des menaces envers le sacristain & tenté de commettre un vol. Soutien à l’équipe pastorale qui a connu l’horreur le 29 octobre 2020
— Christian Estrosi (@cestrosi) July 3, 2021