Le jeudi 7 mars 2024 à 17:58
C'est un tournant majeur dans l'affaire Tariq Ramadan. L'avocat général de la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a partiellement infirmé l'ordonnance de renvoi de l'islamologue devant une cour criminelle départementale pour les chefs d'accusation de viols concernant trois des quatre plaignantes, à savoir Henda El Ayari, Mounia Rabbouj et Nais Lorain.
Ce réquisitoire, consulté par BFMTV, va à l'encontre des choix du parquet de Paris qui, en juillet 2022, avait requis le renvoi de Tariq Ramadan devant une cour d'assises pour ces quatre cas de viols.
Toutefois, l'avocat général maintient l'accusation de viols à l'encontre de Tariq Ramadan pour les faits concernant la quatrième plaignante, Christelle. L'audience d'appel concernant cette ordonnance de mise en accusation (OMA) est programmée pour le 29 mars à la cour d'appel de Paris.
Maître Pascal Garbarini, principal avocat de Tariq Ramadan, a exprimé auprès de BFMTV sa conviction que les réquisitions de l'avocat général viennent confirmer la position de la défense "depuis le début de cette procédure". Il a également fait part de son intention de persuader la chambre de l'instruction, lors de l'audience d'appel, d'opter pour "un non-lieu total" en "écartant" également l'accusation portée par la quatrième plaignante, qu'il considère comme "infondée".