Ille-et-Vilaine : Un homme écroué après avoir percuté son ex-compagne avec son fourgon

Un homme de 36 ans a été écroué à Rennes après avoir mortellement percuté son ex-compagne de 33 ans, avec un fourgon, à Goven (Ille-et-Vilaine). Le parquet a ouvert une information judiciaire pour "meurtre par conjoint".
Ille-et-Vilaine : Un homme écroué après avoir percuté son ex-compagne avec son fourgon
Illustration. (Igor Paszkiewicz / Shutterstock)
Par Actu17
Le lundi 15 septembre 2025 à 12:41

Un homme de 36 ans a été mis en examen et placé en détention provisoire dimanche pour "meurtre par conjoint" après avoir mortellement percuté son ex-compagne de 33 ans avec son fourgon vendredi à Goven (Ille-et-Vilaine), a annoncé le procureur de Rennes, Frédéric Teillet.

La victime se trouvait avec deux amis "occupés à parler et à boire, lorsque son ex-conjoint les aurait rejoints à bord de sa camionnette". Le magistrat précise que "le ton serait monté entre eux, la victime aurait essayé de monter dans le véhicule par la portière passager lorsque le conducteur a brusquement reculé de façon oblique, heurtant la victime avec l’avant droit du véhicule".

Le suspect a été interpellé après les faits. Âgé de 36 ans, il "présentait une importante quantité d’alcool dans le sang". Dimanche, il a été mis en examen pour "récidive de conduite sous l’empire d’un état alcoolique et meurtre par conjoint" et écroué. Selon Frédéric Teillet, l’homme "présente les signes d’une importante addiction à l’alcool".

Il affirme ne pas «avoir vu» la victime «à proximité du véhicule»

Le parquet souligne que "l’instruction aura notamment pour but d’établir si les circonstances ayant entraîné la mort sont volontaires, involontaires ou accidentelles". Le suspect, de son côté, "reconnaît avoir effectué la manœuvre mortelle mais conteste avoir eu l’intention de la tuer, affirmant même ne pas l’avoir vue à proximité du véhicule".

Frédéric Teillet précise par ailleurs que l’information judiciaire a été ouverte pour "meurtre par conjoint, la qualification pénale la plus haute susceptible de se voir appliquée aux faits".

L’autopsie de la victime, mère de deux enfants, doit permettre de déterminer les causes exactes de la mort. "Des analyses, notamment toxicologiques, permettront d’établir le taux d’alcool dans son sang et l’éventuelle présence de stupéfiant dans celui des deux protagonistes", indique encore le procureur.