Le mercredi 27 août 2025 à 17:43
Deux hommes âgés de 18 et 34 ans ont été mis en examen à Paris, après une violente agression au couteau visant des policiers qui s’est produite dans le XVIIe arrondissement de la capitale. Le plus jeune suspect a été mis en examen pour "tentative d’assassinat au préjudice des policiers et tentatives de vols avec dégradation en réunion". Ils ont été placés en détention provisoire samedi à l’issue de leur présentation devant un juge d’instruction, a indiqué le parquet.
Les faits remontent au 20 août, vers 23h30, sur le boulevard Pereire, dans le XVIIe arrondissement. Quatre policiers de la brigade anticriminalité (BAC), en civil, suivaient deux individus soupçonnés de commettre des vols avec dégradation sur des véhicules stationnés. Au moment de l’interpellation, l’un des suspects a porté plusieurs coups avec un objet tranchant. Un fonctionnaire a été blessé derrière l’oreille, avec une plaie qui descendait jusqu’au cou, un autre a reçu un coup à la mâchoire et un troisième a été touché au dos.
Selon une source proche de l’enquête, "le policier touché derrière l’oreille présentait une plaie importante et les médecins du SAMU craignaient au départ une blessure bien plus grave". Les blessés ont été pris en charge par les secours et conduits à l’hôpital Bichat (XVIIIe arrondissement), l’un d’entre eux en urgence relative.
Les deux suspects ont pris la fuite à la suite de l’agression mais ont été interpellés peu après, l’un rue Guersant, l’autre dans un bus à Clichy (Hauts-de-Seine). "L’un avait des traces de sang sur ses vêtements", indique la même source. Les policiers du 1er district de police judiciaire (DPJ) ont été chargés des investigations. L’arme utilisée n’a pas été retrouvée mais, selon les premiers éléments, il pourrait s’agir de ciseaux.
Le second suspect visé par une OQTF
Le second suspect, âgé de 34 ans et originaire du Maroc, visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), a été mis en examen pour "rébellion en réunion et tentatives de vols avec dégradation en réunion".
Lors de leurs auditions, les deux mis en cause ont minimisé leur rôle et nié toute intention homicide.