Val-d'Oise : De six à dix ans de prison pour les auteurs du viol collectif d'une collégienne

Cinq jeunes ont été reconnus coupables de viol en réunion sur une collégienne de 15 ans, en février 2020, à Villiers-le-Bel. Les mineurs ont été condamnés à des peines de 6 à 8 ans de prison, tandis que deux majeurs ont écopé de 10 ans de réclusion criminelle.
Val-d'Oise : De six à dix ans de prison pour les auteurs du viol collectif d'une collégienne
Le palais de Justice de Nice. (Illustration/David Franklin/shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 22 avril 2023 à 17:54

Cinq des six jeunes accusés de viol en réunion sur une collégienne de 15 ans en février 2020 à Villiers-le-Bel (Val-d'Oise) ont été reconnus coupables par la cour d'assises des mineurs raconte Le Parisien. La victime avait été enlevée à la sortie de son collège et abusée pendant une dizaine d'heures dans des immeubles et une cave, en raison de sa réputation de fille facile attribuée par la cité des Carreaux.

Les trois accusés mineurs au moment des faits, âgés de 17 ans, ont été condamnés à 6, 7 et 8 ans de prison, puis placés sous mandat de dépôt. Deux d'entre eux sont également soumis à un suivi socio-judiciaire de deux ans avec injonction de soin et interdiction de contact avec la victime, sous peine de deux ans de prison supplémentaires. La cour a retenu l'excuse de minorité pour ces trois accusés.

Deux des trois accusés majeurs ont été condamnés à dix ans de réclusion criminelle, tandis que le troisième a été acquitté.

L'avocate générale avait requis 8 ans de prison pour les mineurs et 10 à 12 ans pour les majeurs pour les atrocités commises. La victime avait été emmenée de force dans différents immeubles du quartier des Carreaux, où cinq des jeunes avaient abusé d'elle. Par la suite, une dizaine d'autres jeunes l'avaient violée dans une cave de la rue Pierre-Corneille.

Quatre ADN toujours pas identifiés

Les cinq premiers accusés avaient été rapidement arrêtés par la sûreté départementale du Val-d'Oise, tandis que deux autres, impliqués dans les viols de la cave, avaient été identifiés un an et demi plus tard grâce à leur ADN. Quatre autres ADN n'ont pas encore été identifiés. Un septième jeune impliqué sera jugé séparément par le tribunal pour enfants précise le quotidien francilien.