Meurtre de Johanna à Mont-de-Marsan : l'ADN d'un réfugié syrien retrouvé sur le corps de la victime

Quatre suspects au total ont été interpellés ce jeudi dans l'enquête sur le viol et le meurtre de Johanna Blanes, 24 ans, retrouvée morte ce dimanche matin à Mont-de-Marsan (Landes). L'ADN de l'un des mis en cause, un réfugié syrien de 32 ans déjà connu des services de police et de justice, a été retrouvé sur le corps de la jeune femme.
Meurtre de Johanna à Mont-de-Marsan : l'ADN d'un réfugié syrien retrouvé sur le corps de la victime
Johanna Blanes a été tuée et retrouvée morte à Mont-de-Marsan ce dimanche matin. (photos Facebook)
Par Actu17
Le vendredi 12 juillet 2019 à 20:28

L'enquête sur la mort de Johanna Blanes s'est accélérée ces dernières heures. Le procureur de la République a annoncé ce vendredi soir lors d'une conférence de presse que l'hypothèse d'un "viol collectif" n'était pas exclue. Par ailleurs, l'ADN du suspect principal, Hussein A., un réfugié syrien âgé de 32 ans, a été retrouvé sur le corps de la jeune femme. D'autres ADN ont été retrouvés et sont en cours d'analyse indique Le Parisien.

L'homme était déjà connu défavorablement des services de police puisque son ADN était présent dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), ce qui a permis aux enquêteurs de le confondre.

Le mis en cause a utilisé le téléphone de la victime

Les policiers se sont également basés sur le téléphone portable de Johanna Blanes qui n'était plus présent quand son corps a été découvert dimanche matin. Les enquêteurs se sont rendu compte que l'appareil était utilisé avec une autre carte SIM, celle du suspect principal.

Lors d'une perquisition à son domicile à Saint-Pierre-du-Mont, logement qui est aussi celui des trois autres mis en cause, le téléphone de la victime a été retrouvé et saisi. Les gardes à vue des quatre suspects se poursuivent.

Elle aurait été violée et tuée dans le tunnel

Pour l'heure, le procureur a refusé d'en dire plus sur les trois autres suspects. Le magistrat a précisé que Johanna Blanes avait été tuée par "asphyxie mécanique et écrasement au niveau du cou et du thorax".Par ailleurs, le viol et le meurtre de la victime ont a priori été commis dans le tunnel où elle a été retrouvée morte.

Concernant le principal mis en cause qui est arrivé en France en 2016 avec sa femme, il avait déjà été condamné pour des faits de violences conjugales sur cette dernière, en 2018. Il a néanmoins fait appel de cette décision.

Un dernier message à 04h40

La nuit où elle a été violée et tuée, Johanna Blanes avait passé la soirée dans la boite de nuit « Le Paradise » située boulevard Ferdinand de Candau à Mont-de-Marsan. Elle avait quitté l’établissement en fin de nuit et avait envoyé un message à Sandrine, sa petite amie, vers 04h40, alors qu’elle se dirigeait à pied vers Saint-Pierre-du-Mont, où elle était hébergée.

Son corps a été retrouvé ce dimanche matin vers 6 heures dans ce tunnel pour piétons qui passe sous la voie ferrée, près de la rue du Ruisseau.