Le samedi 2 janvier 2021 à 14:00
La nuit de la Saint-Sylvestre a été marquée par moins d'incidents et de débordements que les années précédentes. Nul doute que le couvre-feu débutant à 20 heures y a contribué. 662 personnes ont tout de même été interpellées, 407 ont été placées en garde à vue, et les forces de l'ordre ont procédé à 6650 verbalisations durant la nuit a précisé le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. 45 400 contrôles ont été réalisés au total.
"Même si les incidents ont été moins importants que les années précédents, durant cette nuit, certains individus ont pris à parti, parfois de manière très violente avec des usages de mortiers d'artifice, les forces de l'ordre", explique la place Beauvau. 25 policiers et gendarmes ont également été blessés. Près de 100 000 membres des forces de l'ordre avaient été mobilisés durant cette nuit du réveillon.
Des violences à Bordeaux, à Strasbourg et à Calais
Les policiers ont notamment été pris pour cible à Bordeaux, dans le quartier des Aubiers où un bureau de poste a été brûlé et plusieurs arrêts de bus détruits. Les forces de l'ordre ont essuyé des tirs de mortiers d'artifice et des projectiles. Aucun des agresseurs n'a pu être interpellé. La veille, les policiers avaient déjà été attaqués par une quarantaine d'individus.
Par ailleurs, une soixantaine de véhicules ont été incendiés à Strasbourg (Bas-Rhin) au cours de la nuit. Trois policiers ont aussi été légèrement blessés à Calais (Pas-de-Calais) par des tirs de mortiers d'artifice dans le quartier du Beau Marais. D'autres incidents ont eu lieu à Toulouse (Haute-Garonne) et en région parisienne, où la nuit a été bien plus calme que d'habitude soulignent des sources policières.
Selon Europe 1, 861 véhicules ont été incendiés au cours de la nuit du 31 décembre au 1er janvier en France. Un chiffre en net recul de 41% en comparaison avec l'an passé où il y avait eu 1457 véhicules brûlés.
Une vaste fête clandestine en Bretagne
Cette nuit du réveillon a aussi été marquée par une rave party sauvage en Bretagne, à Lieuron. Près de 2500 personnes y ont participé, avant de quitter les lieux 36 heures plus tard. Les forces de l'ordre ont procédé à "plus de 1200 verbalisations" a annoncé le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.