Le lundi 25 mars 2024 à 11:42
La branche du groupe djihadiste État islamique (EI) "impliquée" dans l'attaque qui a fait au moins 137 morts à Moscou (Russie) "avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives" sur le "sol français", a déclaré ce lundi le président de la République Emmanuel Macron, à son arrivée en Guyane, au lendemain de la décision de rehausser le plan Vigipirate à son niveau maximal. Compte tenu des attentats déjoués, "c'est une mesure qui est cohérente", a-t-il estimé.
"La revendication de l’attentat de Moscou provient de l’État islamique au Khorassan. Or, cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France", avait déjà indiqué Matignon dimanche.
«Il faut se garder de toute instrumentalisation ou déformation»
"Nous avons proposé aux services russes, comme à nos partenaires de la région, une coopération accrue", a souligné le chef de l'État. "Il faut se garder de toute instrumentalisation ou déformation, mais être exigeants et efficaces. C'est dans cet esprit que nous avançons et j'espère que la Russie fera de même".
"Il faut se garder de toute instrumentalisation ou déformation": Emmanuel Macron s'exprime sur l'attentat de Moscou pic.twitter.com/cvhd5dyaPS
— BFMTV (@BFMTV) March 25, 2024
Emmanuel Macron a fait part de son souhait de "retrouver le plus rapidement possible les coupables" et appelé à continuer de "lutter efficacement contre ces groupes qui se projettent dans plusieurs pays", promettant une "coopération accrue" avec la Russie sur ce dossier. Le président de la République a dit son "soutien et sa solidarité à l’égard du peuple russe" et a "une pensée pour toutes les victimes, leur famille, et pour tous les blessés (…) Nous savons combien ceci blesse un pays en profondeur".