Violences urbaines : 45 000 policiers et gendarmes déployés ce samedi soir en France

Le dispositif des forces de l'ordre sera similaire à celui de la nuit dernière, ce samedi soir, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin.
Violences urbaines : 45 000 policiers et gendarmes déployés ce samedi soir en France
Gérald Darmanin, le 29 novembre 2021 lors d'une conférence de presse place Beauvau. (Victor Joly / Shutterstock)
Par Actu17
Le samedi 1 juillet 2023 à 19:46 - MAJ samedi 1 juillet 2023 à 20:20

Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, annonce que 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en France - dont 7000 à Paris et sa petite couronne - pour la nuit de samedi à dimanche, durant laquelle les autorités craignent de nouvelles violences urbaines. Il s'agit d'un dispositif similaire à la nuit précédente, durant laquelle plus de 1300 personnes ont été interpellées partout en France.

"On a mis énormément de moyens à Lyon et à Marseille sans dégarnir le reste", a souligné le ministre. Les deux villes ont été le théâtre d'importantes émeutes et de pillages la nuit dernière. La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a annoncé que des gendarmes du GIGN seront déployés ce samedi soir à Marseille, en plus de deux blindés de la gendarmerie. Cinq unités de forces mobiles seront également présentes dans la cité phocéenne. En outre, aucun couvre-feu n'a été décrété à Marseille et à Lyon.

"Prochaine personne qui touche à un policier ou un gendarme, qu'il sache qu'il sera retrouvé, et j'espère sera condamné avec une très grande force", a déclaré Gérald Darmanin, qui a annoncé qu'il avait "exigé que la police judiciaire soit saisie" lorsqu'un policier, un gendarme, un pompier ou un élu, est agressé, afin de retrouver rapidement le ou les auteurs.

Les parents rappelés à l'ordre

Gérald Darmanin en a également profité pour mettre en garde les parents des enfants qui sont interpellés au cours des violences urbaines, certains étant âgés de 12 à 13 ans. "Ils ont une responsabilité. Quand on interpellera, évidemment le travail de police judiciaire (...) c'est aussi de responsabiliser les parents, mais aussi de les faire condamner lorsque leurs enfants ne sont pas chez eux à 3 heures du matin".