Agression à Bordeaux : le suspect conduit en psychiatrie, sa garde à vue levée

L'homme qui a été filmé alors qu'il agressait violemment une femme de 73 ans et sa petite-fille de 7 ans, à l'entrée de leur domicile, à Bordeaux, a été conduit en psychiatrie ce mardi. Sa garde à vue a été levée pour raisons de santé a annoncé le parquet.
Agression à Bordeaux : le suspect conduit en psychiatrie, sa garde à vue levée
Un homme âgé de 29 ans a été interpellé après avoir agressé une septuagénaire et sa petite-fille à Bordeaux, lundi. (capture écran / DR)
Par Actu17
Le mardi 20 juin 2023 à 17:32

L'homme de 29 ans filmé alors qu'il agresse violemment une femme de 73 ans et sa petite-fille de 7 ans, à Bordeaux (Gironde), ce lundi, a été hospitalisé en raison de troubles psychotiques et schizophrènes sévères, a annoncé le parquet dans un communiqué. Sa garde à vue a été levée et il a été conduit en psychiatrie, à l'hôpital Charles-Perrens à Bordeaux.

Le suspect, déjà bien connu des services de police, a été rapidement identifié par les forces de l'ordre, après cette violente agression survenue cour de la Martinique à Bordeaux. Ses proches ont indiqué qu'il était actuellement en rupture de soins. Le parquet a précisé que la garde à vue du mis en cause reprendra dès que son état de santé le permettra. Ce dernier, qui est un sans domicile fixe, a déjà été condamné à quinze reprises par le passé a indiqué la procureure de la République de Bordeaux, dans un communiqué, ce mardi matin.

Les deux victimes sont, ce mardi après-midi, examinées par le CAUVA (Centre d'accueil en urgence des victimes d'agression) pour établir la gravité de leurs blessures et déterminer leur incapacité totale de travail (ITT).

La famille des victimes dénonce la «récupération politique»

La famille des victimes a de son côté fait part de son indignation concernant la "récupération politique" de cette agression. "Il est parfaitement indécent de se servir de ce fait divers pour évoquer une origine ethnique ou de justifier des réformes pénales ou migratoires". Elle dénonce également "l’utilisation médiatique des images sans son accord explicite et sans le moindre respect pour l’identité des victimes ou leur vie privée".