Le jeudi 30 octobre 2025 à 08:52 - MAJ jeudi 30 octobre 2025 à 09:46
Cinq nouveaux suspects ont été interpellés ce mercredi soir dans l'enquête sur le cambriolage du Louvre, a annoncé la procureure de la République de Paris, ce jeudi matin au micro de RTL. Ils ont été placés en garde à vue. "L'un d'entre eux était un des objectifs des enquêteurs puisque nous avions des traces ADN le concernant qui le lient de notre point de vue au vol", a souligné la magistrate, ajoutant que "les autres peuvent nous renseigner sur le déroulement des faits". Ce suspect principal est soupçonné d'être l'un des deux autres auteurs des faits qui étaient recherchés par les policiers. Le quatrième auteur présumé est toujours en fuite ce jeudi.
Quatre des suspects ont été interpellés dans le XVIe arrondissement de Paris ce mercredi soir vers 20 heures, le cinquième en Seine-Saint-Denis, d'après une source proche de l'affaire.
Deux suspects de 34 et 39 ans ont été mis en examen pour vols en bande organisée et association de malfaiteurs ce mercredi soir, avant d'être placés en détention provisoire. L'un d'eux s'apprêtait à prendre un vol vers l'Algérie lorsqu'il a été interpellé par les policiers de la brigade de recherche et d'intervention parisienne (BRI-PP) à l'aéroport Charles-de-Gaulle.
Durant leur garde à vue, les deux suspects ont "partiellement reconnu" les faits, a souligné la procureure lors d'une conférence de presse ce mercredi soir.
Les bijoux toujours introuvables
La magistrate a précisé que les bijoux volés, estimés à 88 millions d'euros, n'ont pas été retrouvés à ce stade des investigations. "Je veux garder l’espoir qu'ils (les bijoux, ndlr) seront retrouvés, et pourront être rendus au musée du Louvre et à la Nation. Ces bijoux sont bien sûr aujourd’hui invendables. Il est encore temps de les restituer", a-t-elle insisté.
"Je redis tout mon soutien aux enquêteurs qui font preuve d’une mobilisation exceptionnelle. Bravo !", a réagi le ministre de l'Intérieur, Laurent Nuñez, sur X. Une centaine d'enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) et de l'Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC) sont mobilisés sur cette enquête.