Meurtre de Caroline Marcel en 2008 : le suspect mis en examen et écroué

Le suspect de 34 ans, identifié quinze ans après le meurtre de Caroline Marcel dans le Loiret, a été mis en examen et placé en détention provisoire.
Meurtre de Caroline Marcel en 2008 : le suspect mis en examen et écroué
Caroline Marcel, 45 ans, a été retrouvée morte le 23 juin 2008. (image police nationale / appel à témoins)
Par Actu17
Le samedi 20 janvier 2024 à 21:27

L'homme de 34 ans placé en garde à vue cette semaine dans le cadre de l'enquête sur le meurtre de Caroline Marcel survenu il y a quinze ans, a été mis en examen. Le parquet de Nanterre a également annoncé son placement en détention provisoire. Caroline Marcel avait été tuée dans le Loiret en 2008 alors qu'elle faisait son footing.

Les enquêteurs de la police judiciaire d’Orléans, épaulés par leurs collègues de l’Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), ont identifié ce suspect grâce à une trace génétique trouvée sur une clé de voiture appartenant à la victime, qui était âgée de 45 ans. Une clé qui avait été découverte sur la quadragénaire dont le corps sans vie était immergé dans le Loiret, le 23 juin 2008.

L'enquête était au point mort lorsque ce dossier a été confié à la juge d'instruction Nathalie Turquey, en juin 2022. La magistrate a alors ordonné le réexamen des scellés. L'analyse réalisée par le service national de police scientifique (SNPS) d’Ecully (Rhône) a permis d'obtenir ce résultat déterminant.

Caroline Marcel avait le visage tuméfié lorsqu'elle a été retrouvée morte. Elle présentait des traces de coups et son t-shirt lui avait été retiré et avait servi à l'étrangler.

Condamné pour agression sexuelle en 2009

Le suspect, âgé de 18 ans au moment du meurtre, était alors employé comme paysagiste, du côté d’Orléans. Il vit aujourd'hui à Pamiers (Ariège), en concubinage, et il est le père d'une petite fille de deux ans. L'ADN découvert sur cette clé correspondait à son profil génétique présent dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG), où il était inscrit, depuis sa condamnation en appel à un an de prison dont huit mois avec sursis, pour des faits d'agressions sexuelles, en 2009. L'enquête avait initialement été ouverte pour viol.