Assassinat de Samuel Paty : quatre autres collégiens mis en examen dont trois pour «complicité»

Quatre collégiens ont été mis en examen dans l'enquête sur l'assassinat du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), dont trois pour "complicité".
Assassinat de Samuel Paty : quatre autres collégiens mis en examen dont trois pour «complicité»
Samuel Paty, ici lors d'un cours, était âgé de 47 ans lorsqu'il a été assassiné. (photo mairie de Conflans-Sainte-Honorine)
Par Actu17
Le jeudi 26 novembre 2020 à 10:22 - MAJ jeudi 26 novembre 2020 à 10:37

Près d'un mois et demi après l'attentat de Conflans, l'enquête se poursuit. Quatre collégiens ont été mis en examen dans ce dossier dont trois pour "complicité". La quatrième personne mise en examen pour "dénonciation calomnieuse", est la fille de Brahim Chnina, le parent d'élève à l'origine de la campagne médiatique virulente contre Samuel Paty, selon une source judiciaire.

Deux autres collégiens âgés de 14 et 15 ans avaient déjà été mis en examen pour « complicité d'assassinat terroriste » et placés sous contrôle judiciaire. Ces derniers sont accusés d'avoir désigné Samuel Paty au terroriste, devant le collège, contre plusieurs centaines d'euros.

Au total, dix personnes sont poursuivies dans ce dossier terroriste. Sept ont été mises en examen le 22 octobre dont les deux collégiens. Trois autres suspects de 18 et 17 ans, accusés d'avoir été en contact avec le terroriste sur Snapchat, ont été mis en examen le 6 novembre dernier.

Quelques minutes avant l’attentat, l’assaillant avait posté une vidéo de quelques secondes sur un groupe du réseau social. Abdoullakh Anzorov était visible et tenait son pistolet ainsi qu’un couteau à la main. Puis, juste avant l’assassinat de Samuel Paty, le terroriste avait écrit : « Faites des prières pour moi, je vais passer des épreuves aujourd’hui et j’espère que grâce à l’aide d’Allah je vais réussir »« Allah Akbar », avait répondu l’un des suspects. Le tueur avait ensuite publié une photo de la victime décédée, en ajoutant : « Macron, j’ai tué un de tes chiens ».