Le jeudi 12 janvier 2023 à 16:40
Un gardien de la paix âgé de 24 ans s'est tiré une balle au niveau de la poitrine dimanche dernier à Verrières-le-Buisson (Essonne), dans un espace vert, non loin de son domicile a appris Actu17. Ce dernier a été transporté à l'hôpital avec un pronostic vital engagé mais son état de santé s'est depuis amélioré et il est hors de danger. Une enquête en recherche des causes des blessures a été ouverte par le parquet d'Évry.
Il était environ 19h30 lorsque les faits se sont produits. C'est la sœur du policier, avec qui il vit, qui aurait donné l'alerte. Elle venait d'entendre une détonation puis, en descendant dans le hall de son immeuble, elle a découvert son frère qui présentait une grave blessure par balle et qui venait de s'effondrer. L'homme a été rapidement pris en charge par les secours avant d'être évacué à l'hôpital d'instruction des Armées Percy à Clamart (Hauts-de-Seine), où il a été opéré. Les médecins ont pu retirer le projectile.
Il évoque un «tir accidentel»
Les enquêteurs ont retrouvé l'arme du policier dans l'espace vert, ainsi que son téléphone. Le jeune fonctionnaire, affecté dans un commissariat parisien, venait de sortir de son appartement prendre l'air lorsque, quelques minutes plus tard, un coup de feu a été tiré. "La première piste explorée est celle d'une tentative de suicide", confie une source proche de l'enquête. "Mais le policier a assuré qu'il s'agissait en fait d'un tir accidentel, survenu lors d'une altercation avec un proche au téléphone. Les investigations se poursuivent".
Le commissariat de Palaiseau a été chargé de cette enquête afin de faire la lumière sur les circonstances de ce tir qui aurait pu se révéler mortel.
Si vous ou l'un de vos proches avez des idées suicidaires, contactez le 3114, le numéro national de prévention du suicide, disponible 24h/24, 7j/7. Un professionnel sera à votre écoute.
Une ligne d’écoute est disponible pour les fonctionnaires de police victimes d’agressions ou de menaces au 0800 95 00 17, tous les jours, de 5 heures à 23 heures. Une cellule de soutien psychologique est aussi ouverte 24h/24 au 0805 230 405. Les appels sont « anonymes, confidentiels et gratuits ».
Trois associations luttent contre ce fléau des suicides dans la police nationale : SOS Policiers en Détresse (PEPS-SOS), Assopol, et Alerte police en souffrance (APS). L'Amicale de la Police Nationale propose également un "réseau d’écoute et de soutien".